Kilian [Patriarche Maresti]

Nom et Prénom : Kilian Maresti

Age : 2012 ans

Sexe : Mâle

Race : Sang Pur de la famille Maresti.

Métier : Patriarche des Maresti / PDG du Groupe de télécommunication Astra.

Faction : Maître

Arme de prédilection :

Pouvoirs :

*Voix d'autorité
*Régénération instantanée
*Transformation en papillon
*Vision sanguine
*Pouvoir lié au sang
*Ordre inflexible
*Pouvoir élémentaire ( Electricité )

Malus :

-Regard sanglant
-Gout de cendres
-Pas de reflet
-Sang vicié
-Phobie des croix

Bonus :

-Charisme écrasant
-Ombre servile
-Beauté irréelle
-Enfant diurne

Description Physique :

Que dire véritablement ? Je ne me suis jamais vu, tout ce que je peux dire serait ce que j'ai entendu d'autre bouches. Je suis de taille moyenne, environ 1m80 je pense, il fut un temps où je dépassais mes serviteurs d'une tête, mais ce temps là est révolu. L'homme a évolué et a grandit. Moi ? Je suis resté tel que je suis né. Mon front se pare de la noblesse des druides d'autrefois, mon corps est taillé dans le même bois que ces fiers guerriers celtes qui m'ont entouré jadis. Je ne suis pas imposant cependant, non, au fil du temps, mon corps s'est affiné, gagnant en grâce et souplesse, perdant en muscles bruts. Je ne m'en plains pas, a présent, je peux revêtir les costumes coupés des grandes marques sans paraître engoncé et maladroit dedans. Dans mon métier, c'est important. Depuis toujours, j'ai les prunelles d'un rouge carmin très profond. Autrefois, cela était le signe que les dieux de la guerre c'était penché sur mon berceau...Maintenant, il me faut les cacher et j'avoue que j'ai eu le plus grand mal a m'habituer au lentilles de contact. Ceci dit, maintenant, il est très difficile de savoir la véritable couleur de mes iris, pour mes employés, elles sont noirs, comme mes cheveux. D'un noir profond et brillant, raide et long, ils descendent jusqu'à mes épaules et le plus souvent, je les laisse libre de toute attaches. Sauf en cas de réunion professionnelle en réalité.

Je ne saurais dire si je suis beau ou non, après tout, cela n'est qu'une notion toute relative. Je possède ce charme propre a ma race et nombre de mes maitresses se sont pâmées pour un sourire. Mais cela est il dût a un don ou est ce mes traits naturels ? Même moi je ne saurais répondre, le miroir ne me renvoyant qu'un vide

Description Mental :

Mmmh...Il est difficile de dire exactement qui je suis, ce qui me motive, d'où je tire cette soif d'ambition de pouvoir...Je ne suis pas facilement cernable, ceux qui s'arrêteront au voile d'illusion que je jette ne verront qu'un dandy, hautain, sec et froid. Malheureusement, je suis beaucoup plus sinueux que cela. Mon ambition, mon pouvoir, je les tiens d'une main de fer. Ma famille est mon sang, j'en suis à la tête et je n'admets aucun transgressement des règles que j'ai établis depuis des siècles. Suis je aimé ? Apprécié ? Ce n'est pas mon problème. Je l'avoue facilement, je suis égoïste, très égoïste. L'avis des autres ne m'intéresse pas. Ma famille ploie devant mon autorité car ils y perdraient a la défier. Non, je ne m'encombre pas de scrupules, de regrets, cela ne sert a rien, aussi n'espérez pas voir une étincelle désolée dans mes iris carmines, ou si cela arrivait, méfiez vous, je suis un comédien né. Les siècles m'ont forgé une volonté d'airain coulée dans le miel de la tromperie. Profondément ambivalent, monter dans mon estime est particulièrement difficile, j'écrase et piétine sans pensées. Suis je mauvais ? Pas a mes yeux, peut être aux vôtres qui sait !?

Histoire :

Je suis né voilà 2012 ans maintenant...Premier mâle de la famille Maresti...A cette époque, elle ne portait pas encore ce nom, non, ce patronyme, c'est moi qui le lui offrira plus tard, beaucoup plus tard...Je suis né au coeur du monde celtique, peuple de légendes et de mythes dont certains sont encore vivaces de nos jours. Qui était ma famille pour ces êtres inférieurs qu'était les humains ? Leur Seigneur et Maître. Certains nous considéraient comme des dieux vivants. Peut être avaient ils raison dans un sens. Nous sommes une race a part, puissante, nous sommes au sommet de la chaine alimentaire. Oui, j'ai toujours cru a notre puissance, notre pouvoir, même sur nos semblables. Je me trompais. Oui, quelqu'un, quelque chose était plus grand encore, plus fort que nous...Ce sang...Je l'ai vite compris alors que je grandissais lentement sous l'égide de ma mère,femme effacée sous la coupe de mon père, il devait être a nous. D'eux, je ne garde pas beaucoup de souvenirs, le temps a fait son oeuvre...Enfant Sang Pur, je grandissais adulé par ces hommes pétrit de croyances absurdes. D'eux, j'avais tout ce que je voulais, des vierges sacrifiées, des hommes esclaves...Du sang auquel je ne pouvais touché...Alors lorsque ma soeur naquit, elle devint mon abreuvoir, ma source d'éternelle. L'aimais je ? Non, je ne sais pas aimer et je ne saurais sans doute jamais. Mais elle grandit sous mon ombre, soeur, épouse, calice, amante forcée...Qu'importe, je ne m'arrêtais pas a ces pleurs stupides, je buvais a son cou, violais son corps...Mon père riait de me voir agir ainsi, hurlant que c'était ainsi que devait être mater les femmes...J'avoue que j'ai fais sa fierté quelque part. Aujourd'hui, les femmes sont reconnues comme pensante et volontaire, dommage, j'aimais bien le temps où elles ne devaient qu'être que silence et obéissance...

Je vivais inconscient, imbu de mon propre pouvoir, de ma puissance qui ne cessait de grandir au fil de ma croissance. Les celtes étaient de fiers guerriers, et ils m'apprirent a manier l'épée, le bouclier, sculptèrent mon corps pour la guerre. A leur yeux, j'étais un dieu et jamais il ne me vint a l'esprit que je puisse un jour perdre...Et pourtant...Les romains envahirent cette terre que je considérais comme la mienne. MA terre ! Ils étaient nombreux, si nombreux ! Je découvrais la faiblesse, je découvrais la défaite, l'impuissance pour la première fois et ce fut...Amère, acide, comme un goût âcre dans ma bouche. j'eus beau m'élever, montrer toute l'ampleur de mes pouvoirs...Nous dûmes fuir...Fuir comme des chiens...Ma soeur était enceinte de mes oeuvres, et, objectivement, malgré ma rage, je ne pouvais prendre le risque de perdre mon héritier. Mes parents trouvèrent la mort en ce temps là...Finalement, ils étaient faibles eux aussi, j'ai moi même achevé mon père agonisant et cela ne me fit ni chaud ni froid....Mon coeur est mort ? Non, il n'est qu'un muscle qui ne sert a rien..C'est ainsi...Bérénice et moi nous réfugions a Rome. Oui, au coeur de nos ennemis...Cette petite pleurnicharde ne fait que pleurer et maudire son ventre rond, mais je lui interdit de toucher a mon héritier. Elle n'est pas heureuse de son sort mais n'a pas le pouvoir de m'affronter...Une chose inutile en fait. Mais je devais la garder, mise a part une cousine éloignée, elle était la seule capable de me donner des héritiers. J'espèrais juste qu'ils ne soient pas aussi pathétique qu'elle.

Cette fuite, cette défaite faillit me rendre fou. Je ne supportais pas cela, j'errais comme un damné dans notre maison, hurlant ma rage et ma colère...il me fallait acquérir plus de pouvoir, beaucoup plus...Peut être est ce de là que me vins cette ambition folle, cette rage dévorante d'asservir les Divaldo...Oui, certainement même ! Nous n'entretenions pas beaucoup de liens avec les autres familles, mais je décidais de changer cela, je rebaptisais notre famille, lui donnait un nouveau nom et...Je me rapprochais doucement des Divaldos, chose très ardue, il semblerait que je ne sois pas le seul a briguer leur sang si pur, trop pur...Trop puissant pour ne pas être partagé ! Partagé oui, avec moi, nous, cette lignée que je comptais enfanter, maitresse reconnue et crainte. Mais ne croyez pas que retrouver les Divaldo soit une chose aisée, cela serait faux. Je ne savais pas exactement ce qu'ils avaient a craindre, mis a part moi, mais toujours est il qu'ils se protégeaient et plutôt efficacement, leur traque me prit des siècles, des siècles durant lesquels je fis plusieurs enfants a ma femme, la pauvre s'affaiblissait sous ses grossesses, sous ma morsure a chaque fois plus puissante et mortelle. Et évidement vint un moment où je ne m'arrêtais pas...Aspirant sa vie, son âme, son sang jusqu'à ce que plus une goutte ne coule, détruisant son coeur de la plus abjecte des manières. L'avais aimé ? Non, elle m'avait servit, mais maintenant, elle m'indisposait avec ses gémissements pitoyable, ses tentatives de rébellion. Voyez vous, elle s'était découvert un instant maternel, la pauvre enfant, elle se rebella contre mon ambition, osa provoquer ma colère...Elle était si faible face a moi, moi qui la couvrait de ma présence chaque jour plus écrasante...Son absence ne me manqua jamais, j'avais des femmes pour satisfaire mes appétits sexuel et certaines que je fis infante pour servir mes autres soifs. Mes enfants étaient au nombre de quatres, on ne pouvait pas retirer cela a Bérénice, elle avait été féconde, mais c'est bien là ça seul qualité. Bien entendu, je les mariait entre eux et aucun ne songea a se rebeller contre moi , ils savaient parfaitement que je n'étais pas étouffé par l'amour filial, tant qu'ils suivaient mes désirs, ils resteraient en vie. Je me posais en patriarche, imposant mon charisme et ma volonté sans rencontrer de résistance. C'était ainsi et dans l'ombre, j'étendais mes bras. Cela me prit du temps, beaucoup de temps...Mes enfants me donnèrent des petits enfants, bien, c'était ce que je voulais, peu à peu, nous nous étendions, nous immiscions dans la société vampirique. Peu à peu, je creuse ma place, impose mes pensées, ma présence...Mais jamais je ne perds de vue mon objectif...Giacomo, Giacomo...Tes enfants m'échappent, tu te méfie ? Tu as raison. Nul ne pourra dire qui frappe, mais tu es intelligent n'est ce pas ? Pas assez car tu as fait une erreur celle de te croire intouchable. J'en profitais, manœuvrant dans l'ombre, actionnant les fils de mes relations, de mes tentacules qui s'immisceraient jusque chez les Chasseurs, cette bande d'impie qui se croyait tout permis. Je frappais...Mais il est des choses sur laquelle je n'ai pas prise, pas d'autorité, le hasard...Pourquoi n'est ce pas toi qui est mort ? Pourquoi ? C'était ton coeur que je visais et quelque part, j'ai réussis, et échoués...Ce n'est pas grave...

Le temps passe, passe...j'ai perdu deux de mes enfants dans la guerre qui nous opposa aux hommes, mais là encore, nul regrets, nul chagrin. Ma volonté ne peut être bravée, piétinée et les rares qui osèrent goute encore ma colère...Les années filent...J'étends mes relations, cherchant le point faible, la faille...Pauvre Giacomo, ta famille est si restreinte par rapport a la mienne...Je laissais la paix s'instaurer, s'établir...Jamais on ne me soupçonna de quoique ce soit, sauf toi Giacomo, sauf toi, mais tu n'as nulle preuve...Oseras tu braver cette paix pour m'affronter ? Non n'est ce pas ? Tu protège ta famille...trop bien. Je me dois de déployer des trésors d'ingéniosité pour percer a jour ses illusions, mais la hargne me tiens au ventre. J'aurais ce que j'ai toujours désiré ! Il ne peut en être autrement !

Encore une fois, je frappais, peut être trop fort cela dit...J'enlevais les enfants de Giacomo a la vie...Il ne restait que son petit fils, un être faible, si faible que j'aurais tôt fait d'écraser...Mais encore une fois le destin s'éleva contre moi, contre ma volonté ! Une soeur...Une soeur !? Comment avais je pus ne pas m'en douter ? Comment ?! Mais cela n'est pas grave...Non, pas grave...J'aurais ce que je veux, Giacomo et ce que je veux, c'est ton sang...



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