Nom et Prénom : Giacomo Divaldo
Age : 3207 ans
Sexe : Masculin
Race : Vampire Sang-Pur de la Famille Divaldo
Métier : Membre de Sénat et Patriarche des Divaldo
Faction : Nocturâme
Arme de prédilection : Mon esprit est mon arme, tout comme ma canne-épée. Sculptée dans du bois d’olivier, elle est sertie d’un pommeau en forme de tête d’aigle à laquelle est reliée l’épée. Pour la dégainer, il faut effectuer un quart de tour sur la gauche afin d’ôter la sécurité.
Pouvoirs : -Voix d’autorité
-Régénération instantanée
-Transformation en papillon
-Vision sanguine
-Regard destructeur
-Ordre inflexible
-Illusion
-Effacement de la mémoire
Points faibles (malus): -Morsure douloureuse
-Sommeil de plomb
Points forts (bonus): -Contrôle de soi
-Sang universel
-Ombre servile
Description Physique : Je suis un Divaldo, qui a-t-il à rajouter à cela ? Très bien, puisqu’il faut vous faire plaisir je vais vous répondre.
Bon, je suis un grand gaillard comme on dit, mesurant deux mètres de haut. Je ne vous raconte pas la tête de mes parents quand ils m’ont vu atteindre cette taille. C’était très rare vous savez il y a 3 mille ans de voir quelqu’un d’aussi grand que moi. Forcément, tous les hommes mesuraient dans les un mètre soixante. Enfin sauf chez les Sang-Purs. Mais moi, j’ai surpris tout le monde. Enfin bref passons.
Mon allure générale maintenant. Vous le voyez je suis plutôt large d’épaules, ce qui sous entend que j’ai une bonne musculature en dessous. Et c’est le cas. J’ai pratiqué la guerre pendant des siècles aussi il n’est guère étonnant que j’ai hérité de ce physique, même si génétiquement nous avons toujours eu une belle musculature sans effort. Regardez, même mon petit-fils en a une sans avoir jamais rien fait. J’ai des grandes mains, capables de vous broyer les os sans efforts, ce qui incite les personnes à se méfier quand je les leur serre. Ils ont trop peur que je les détruise je crois.
Passons à mon visage. Une étrangeté pour bien des personnes. Pourquoi ? Regardez-moi ? Des rides, des cheveux blancs, je suis vieux. Ou du moins j’en ai l’air. Cela incite tout le monde à penser que je suis pas un vrai Sang-Pur, que ma mère a fauté avec un aristocrate ou un autre vampire. Ce ne sont que des racontars. Ma mère était fidèle à mon père, et ce même après sa mort. Non, le temps joues un petit tour assez amusant avec moi c’est tout. Il marque mon visage, mais c’est tout. Je suis toujours aussi fort, vigoureux et dangereux qu’il y a 2000 ans, croyez-moi. Se fier à mon physique et croire que je suis faible est la plus grosse et la dernière erreur que vous pourriez commettre. Sinon hormis cela, je porte avec fierté une fine moustache noire, tout comme d’épais sourcils de la même couleur. Mon menton est carré et dur, ce qui me donne un visage des plus autoritaire. L’avantage de ma vieillesse apparente c’est que l’on ne risque pas de me confondre avec un autre membre de ma famille. Il est clair en me voyant que je suis le patriarche des Divaldo.
Coté vestimentaire je porte toujours des vêtements très distingués, et dans le style mafieux comme disent certains, à sa voir des costumes gris ou sombres, rayés, ainsi qu’une chemise blanche et une cravate. Pour rajouter de la prestance, je porte une épingle à cravate ainsi qu’une boucle d’oreille sur le lobe droit. Oh et bien sûr j’ai toujours ma fidèle canne avec moi.
Bon voila, je pense avoir tout dit.
Oh et une simple précision : je suis un maitre de l’illusion, aussi ce que je viens de vous dire est ce que tous voient, mais n’est nullement mon vrai visage. Ma véritable apparence, nulle ne la connait. Je ne le montre à personne, sauf à mes victimes. Mais les morts ne parlent pas.
Description Mentale :Si je vous dis que je suis une ordure finie, un pervers manipulateur sadique et cruel, cela vous suffit ? Je m’en doutais.
J’ai plus de 3000 ans, aussi croyez-moi lorsque l’on vit aussi longtemps que moi on est souvent la proie de complots en tout genre, que ce soit pour vous tuer, vous donner des enfants illégitimes, vous épouser ou bien vous obliger à donner votre descendance en mariage à une autre famille. Ce fut cas pour Kanamé par exemple, mais heureusement que j’étais là pour parer à cette éventualité.
A force de subir les manipulations on finit inévitablement par en devenir un. J’ai un esprit tordu et mes buts sont rarement visibles. L’un d’entre eux est clair par contre : la suprématie de notre famille. Je fais tout pour qu'elle conserve son pouvoir et son statut. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, j’userais de toutes les malversations existantes pour protéger ma famille, même cet imbécile de Kanamé. N’ayant aucun pouvoir offensif hormis celui de notre famille, j’ai choisit de mettre à profit les autres que la nature m’a donnée pour arriver à mes fins. Je sais jouer mieux que quiconque avec. La preuve, nul ne soupçonne que je ne suis pas l’homme que je parais être.
Que dire d’autre à mon propos ? Ah oui, je suis un Nocturâme. Les humains sont du bétail, de la nourriture que l’on a offerte pour nous nourrir, alors pourquoi ne pas le faire ? Pourquoi laisser ces faiblards vivre en paix alors qu’ils n’existent que dans ce seul et unique but ? Je n’ai aucune honte à l’avouer je tues pour me satisfaire mes soifs de sang. Grâce à mon pouvoir je me fais passer pour quelqu’un d’autre et j’accomplis mon forfait sans que nul ne puisse soupçonner que je sois derrière. Je n’aime pas me nourrir de SDF et autres clochards, non je suis plus raffiné. Je choisis des femmes que je séduis, à qui j’offre une nuit de plaisir avant de lui ôter la vie.
Tous ignorent que j’ai la faculté de créer des illusions alors pourquoi me soupçonnerait-on ? Je n’agis pas de front, ce serait idiot, même au Sénat. J’agis dans l’ombre, usant de mes pouvoirs d’illusion sans vergogne. Bon nombre de mes opposants disparurent ainsi, partis déjeuner avec un ami pour ne plus jamais revenir. Des alliances étranges furent scellées, dans des restaurants ou des lits, alors que je me faisais passer pour quelqu’un d’autre. J’ai tissé des liens avec des personnes-clés sans qu’ils sachent mon vrai visage. C’est ainsi que j’ai pu avoir des yeux et des oreilles partout, aussi bien chez les vampires que chez les humains.
Je suis un sadique, j’adore la torture et les jeux psychologiques, pousser quelqu’un si près de la folie ou du précipice qu’il est prêt à tout pour vous. J’adore ces moments-là. J’aime aussi exploiter les failles des gens, percer leur armure en m’insinuant là où ça fait mal, me permettant alors de les faire agir comme bon me semble.
Pervers ? Qui a-t-il à rajouter à cela ? Juste une précision : je ne matte pas. L’inaction ne fait pas partie de mes principes.
Histoire:Prologue
Un dernier soupir, dernier souffle d’agonie avant que la vie de quitte son corps pour ne plus jamais y revenir. Je détache mes dents de son corps et je la regarde, morte, les larmes finissant de couler sur ses joues. Sa dernière pensée aura été que je me suis répandu en elle alors qu’elle souffre le martyr, que je ne suis qu’un monstre assoiffé de sang et un violeur avant qu’elle ne sombre dans l’inconscience totale, anémiée. Quelques secondes plus tard plus une seule goutte de sang ne circule dans ses veines et la voici morte. Je souris faiblement et je me dégage avant d’aller prendre une douche. Pourquoi se presse ? J’ai encore le temps et personne ne viendra me déranger. Une fois lavé je me rhabille, prends ma canne et je sors sous l’apparence d’un jeune homme de vingt ans. Je ferme la porte de la chambre à clé et je marche tranquillement jusqu’à l’ascenseur. Je me rends au rez-de-chaussée et je rends les clés au concierge avant de payer ma note de chambre. En liquide bien sûr.
Et me voici dehors, rejoignant une ruelle avant de me rendre derrière l’hôtel où ma voiture m’attend. Je change d’apparence juste quelques secondes avant que le chauffeur ne m’aperçoive, retrouvant l’habituelle silhouette de vieillard marchant avec sa canne. Exercice assez amusant et dur que faire croire que vous marcher avec une canne alors qu’elle n’existe pas, croyez-moi. Je monte en voiture et je récupère ma canne que j’avais dissimulée dans la banquette. Il n’y a vu que du feu, comme d’habitude. Nous partons, nous rendant jusqu’à Jorta avant que le soleil ne se lève.
En chemin je repense à cette fille morte, et encore une fois je suis frustré. Je n’arrive pas à retrouver ce quelque chose qui m’avait séduit chez cette jeune fille il y a maintenant quatre ans de cela, ce râle de plaisir et d’extase alors que je la mordais. De toutes les femmes que j’ai connues elle seule a aimée cela. Pour moi qui fais hurler toutes les femmes, vampires ou non, à cause de ma morsure, sentir qu’elle procure pour la première fois du plaisir, j’étais heureux. Cela m’a plut, et je veux de nouveau sentir cela. Voila pourquoi je ne l’ai pas tuée. Voila pourquoi je dois la retrouver. Je ferme les yeux, et je repense à cette nuit d’il y a quatre ans, et à cette jeune top model mal dans sa peau qui me hante depuis tout ce temps.
« Sakki… »
Chapitre I
La fierté des Divaldo
Nous sommes en l’an -1199 avant Jésus Christ à Rome, et c’est le jour de ma naissance. De nos jours cela correspondrait au 7 mars. C’est donc ce jour disais-je où je suis né, faisant la joie ma famille et surtout de mon père. Mes parents avaient eus deux filles avant moi, et bien évidemment, tout le monde cherchait à obtenir leur main, chose qui leur fut de tous temps refusés. Imaginez donc la colère des autres familles de se voir refuser la main des filles Divaldo. Des assassins furent envoyés, des attentats perpétrés, mais tous échouèrent. Les Divaldo n’avaient aucun héritier, aussi marier leurs filles seraient la fin de toute la lignée, et surtout cela permettrait la main mise sur notre sang si précieux.
Mais voila, je suis arrivé la lignée fut sauvée. Enfin presque. Encore fallait-il que je vive assez longtemps pour pouvoir épouser une de mes sœurs. Afin de s’assurer de ma sécurité, mes parents m’envoyèrent en Grèce, à Athènes plus précisément. Mes sœurs furent envoyées une en Egypte, l’autre à Babylone. C’est à Athènes que je passais les premières années de ma vie, devant me méfier de tous ceux que je voyais par crainte d’un attentat sur ma vie. Je ne vis que la nuit, alors forcément les noctambules étaient soit des vampires, soit des fêtards. Mais fort heureusement beaucoup des vampires présents étaient fidèles à notre famille. J’intégrais un groupe de péripatéticiens, et avec eux j’appris les premières notions de politique et de république.
A l’âge de vingt ans, j’en paraissais encore dix, mais mon esprit commençait déjà à s’affuter. Je vivais depuis tout ce temps avec un Aristocrate fidèle à notre famille, Talos, qui m’apprit bon nombre de choses. C’était d’ailleurs pour cela qu’il avait été choisit pour m’élever. A ses cotés j’appris donc à développer et maitriser mes pouvoirs, surtout mon pouvoir d’illusion. J’ai toujours adoré ce pouvoir et croyez-moi je m’en suis bien servit étant jeune. Notamment lorsque l’on me retrouva quelques années plus tard.
Des Maresti avaient retrouvés ma trace. Comment ? Aucune idée. Toujours est-il que Talos et moi nous en sommes sortis grâce à mon pouvoir. Nous quittâmes Athènes pour nous rendre en Crète. Ayant appris à mieux maitriser mon pouvoir, plus aucun vampire ne retrouva notre trace et je finis de grandir tranquillement sans que l’on ne nous importune. C’est là-bas que j’eus mon premier sang.
J’étais partit boire un coup avec des jeunes de mon âge quand des crétois vinrent me chercher querelle. Après tout j’étais un étranger. Une bagarre éclata et nous en sortîmes vainquirent mes compagnons de beuverie et moi-même. Seulement voila, nous n’y avions pas été de main morte et pour la première fois je ressentais la soif dévorante du sang. Je savais très bien ce qui allait se passer. J’enjoignais mes compagnons de s’en aller pendant que j’allais planquer nos amis. Ils me crurent, mais jamais ils ne surent ce qui leur arriva. Un massacre voila ce que c’était. J’étais pris d’une telle faim que je vidais entièrement les trois crétois, leur ayant sectionné la gorge auparavant pour qu’ils ne crient pas. Talos fut épaté par la faim dévorante qui m’avait assaillie. D’habitude une personne suffit, mais pas pour moi. Il m’en avait fallut trois pour me rassasier.
Alors que j’atteignis mes cinquante ans j’avais l’allure d’un jeune homme de dix-sept ans, et il fut temps pour moi de m’en aller retrouver mes parents à Rome. Je fis mes adieux à Talos, l’homme qui m’avait élevé comme un père et que je ne revis plus jamais.
Chapitre II
L’héritier des Divaldo
Je suis de retour à Rome, mais je suis bien le seul. La capitale de l’empire était aussi celle de la royauté vampirique, ce qui expliquait que toutes les familles sang-purs y siégeaient, ou au moins un de leur représentant. Il fallait bien que les familles siègent au Conseil Princier. C’est triomphant que je reviens chez moi, mes parents étant fiers que j’ais survécu aux dangers que je sois devenu un vampire digne de ce nom. Je leur contais mon premier sang, et je vis toute l’admiration qu’ils eurent pour moi. Avec une telle soif, je promettais de faire de beaux carnages.
Quelques jours plus tard, Calypso revint à la maison et le lendemain-même nous fûmes mariés. Dès le départ nous savions que cela arriverait, nous y étions préparés depuis bien longtemps, alors cela ne nous fit rien. Pour moi ma sœur était une étrangère, et nous dûmes apprendre à nous connaître. Elle avait près de quatre cents ans de plus que moi, aussi nous avions des choses à nous dire.
Comme nous nous y attendions les familles fulminèrent, mais bon ils devaient s’y attendre. Ils faisaient bien de même entre eux, alors pourquoi ne le ferions-nous pas ? Sans surprise, tous se mirent en quête de ma deuxième sœur manque de chance elle aussi avait le pouvoir d’illusion, aussi ils ne parvinrent jamais à mettre la main sur elle.
Une nouvelle vie commença pour moi, une vie où je n’eus plus à avoir peur de me faire tuer toutes les nuits par les miens. Cela n’avait plus aucun intérêt maintenant que j’étais marié, et s’en prendre à ma femme sans avoir trouvé mon autre sœur était stupide. Mon père prit donc soin de m’enseigner tout ce qu’il y avait à savoir sur la politique et la société vampire, quels étaient nos alliés, ceux dont il fallait se méfier, ceux qu’il fallait se mettre dans la poche… J’entrais dans un monde de manipulation total, et très vite je me plus dans ce milieu, si bien que je secondais mon père dans chacune de ses actions. Je m’imposais bien vite aux yeux de tous comme le digne héritier des Divaldo.