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 Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]

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Giacomo
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Giacomo


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MessageSujet: Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]   Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo] Icon_minitimeDim 16 Nov - 19:45

Nom et Prénom : Giacomo Divaldo

Age : 3207 ans

Sexe : Masculin

Race : Vampire Sang-Pur de la Famille Divaldo

Métier : Membre de Sénat et Patriarche des Divaldo

Faction : Nocturâme

Arme de prédilection : Mon esprit est mon arme, tout comme ma canne-épée. Sculptée dans du bois d’olivier, elle est sertie d’un pommeau en forme de tête d’aigle à laquelle est reliée l’épée. Pour la dégainer, il faut effectuer un quart de tour sur la gauche afin d’ôter la sécurité.

Pouvoirs :

-Voix d’autorité
-Régénération instantanée
-Transformation en papillon
-Vision sanguine
-Regard destructeur
-Ordre inflexible
-Illusion
-Effacement de la mémoire

Points faibles (malus):

-Morsure douloureuse
-Sommeil de plomb

Points forts (bonus):

-Contrôle de soi
-Sang universel
-Ombre servile

Description Physique :

Je suis un Divaldo, qui a-t-il à rajouter à cela ? Très bien, puisqu’il faut vous faire plaisir je vais vous répondre.

Bon, je suis un grand gaillard comme on dit, mesurant deux mètres de haut. Je ne vous raconte pas la tête de mes parents quand ils m’ont vu atteindre cette taille. C’était très rare vous savez il y a 3 mille ans de voir quelqu’un d’aussi grand que moi. Forcément, tous les hommes mesuraient dans les un mètre soixante. Enfin sauf chez les Sang-Purs. Mais moi, j’ai surpris tout le monde. Enfin bref passons.

Mon allure générale maintenant. Vous le voyez je suis plutôt large d’épaules, ce qui sous entend que j’ai une bonne musculature en dessous. Et c’est le cas. J’ai pratiqué la guerre pendant des siècles aussi il n’est guère étonnant que j’ai hérité de ce physique, même si génétiquement nous avons toujours eu une belle musculature sans effort. Regardez, même mon petit-fils en a une sans avoir jamais rien fait. J’ai des grandes mains, capables de vous broyer les os sans efforts, ce qui incite les personnes à se méfier quand je les leur serre. Ils ont trop peur que je les détruise je crois.

Passons à mon visage. Une étrangeté pour bien des personnes. Pourquoi ? Regardez-moi ? Des rides, des cheveux blancs, je suis vieux. Ou du moins j’en ai l’air. Cela incite tout le monde à penser que je suis pas un vrai Sang-Pur, que ma mère a fauté avec un aristocrate ou un autre vampire. Ce ne sont que des racontars. Ma mère était fidèle à mon père, et ce même après sa mort. Non, le temps joues un petit tour assez amusant avec moi c’est tout. Il marque mon visage, mais c’est tout. Je suis toujours aussi fort, vigoureux et dangereux qu’il y a 2000 ans, croyez-moi. Se fier à mon physique et croire que je suis faible est la plus grosse et la dernière erreur que vous pourriez commettre. Sinon hormis cela, je porte avec fierté une fine moustache noire, tout comme d’épais sourcils de la même couleur. Mon menton est carré et dur, ce qui me donne un visage des plus autoritaire. L’avantage de ma vieillesse apparente c’est que l’on ne risque pas de me confondre avec un autre membre de ma famille. Il est clair en me voyant que je suis le patriarche des Divaldo.

Coté vestimentaire je porte toujours des vêtements très distingués, et dans le style mafieux comme disent certains, à sa voir des costumes gris ou sombres, rayés, ainsi qu’une chemise blanche et une cravate. Pour rajouter de la prestance, je porte une épingle à cravate ainsi qu’une boucle d’oreille sur le lobe droit. Oh et bien sûr j’ai toujours ma fidèle canne avec moi.
Bon voila, je pense avoir tout dit.

Oh et une simple précision : je suis un maitre de l’illusion, aussi ce que je viens de vous dire est ce que tous voient, mais n’est nullement mon vrai visage. Ma véritable apparence, nulle ne la connait. Je ne le montre à personne, sauf à mes victimes. Mais les morts ne parlent pas.

Description Mentale :

Si je vous dis que je suis une ordure finie, un pervers manipulateur sadique et cruel, cela vous suffit ? Je m’en doutais.

J’ai plus de 3000 ans, aussi croyez-moi lorsque l’on vit aussi longtemps que moi on est souvent la proie de complots en tout genre, que ce soit pour vous tuer, vous donner des enfants illégitimes, vous épouser ou bien vous obliger à donner votre descendance en mariage à une autre famille. Ce fut cas pour Kanamé par exemple, mais heureusement que j’étais là pour parer à cette éventualité.

A force de subir les manipulations on finit inévitablement par en devenir un. J’ai un esprit tordu et mes buts sont rarement visibles. L’un d’entre eux est clair par contre : la suprématie de notre famille. Je fais tout pour qu'elle conserve son pouvoir et son statut. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, j’userais de toutes les malversations existantes pour protéger ma famille, même cet imbécile de Kanamé. N’ayant aucun pouvoir offensif hormis celui de notre famille, j’ai choisit de mettre à profit les autres que la nature m’a donnée pour arriver à mes fins. Je sais jouer mieux que quiconque avec. La preuve, nul ne soupçonne que je ne suis pas l’homme que je parais être.

Que dire d’autre à mon propos ? Ah oui, je suis un Nocturâme. Les humains sont du bétail, de la nourriture que l’on a offerte pour nous nourrir, alors pourquoi ne pas le faire ? Pourquoi laisser ces faiblards vivre en paix alors qu’ils n’existent que dans ce seul et unique but ? Je n’ai aucune honte à l’avouer je tues pour me satisfaire mes soifs de sang. Grâce à mon pouvoir je me fais passer pour quelqu’un d’autre et j’accomplis mon forfait sans que nul ne puisse soupçonner que je sois derrière. Je n’aime pas me nourrir de SDF et autres clochards, non je suis plus raffiné. Je choisis des femmes que je séduis, à qui j’offre une nuit de plaisir avant de lui ôter la vie.

Tous ignorent que j’ai la faculté de créer des illusions alors pourquoi me soupçonnerait-on ? Je n’agis pas de front, ce serait idiot, même au Sénat. J’agis dans l’ombre, usant de mes pouvoirs d’illusion sans vergogne. Bon nombre de mes opposants disparurent ainsi, partis déjeuner avec un ami pour ne plus jamais revenir. Des alliances étranges furent scellées, dans des restaurants ou des lits, alors que je me faisais passer pour quelqu’un d’autre. J’ai tissé des liens avec des personnes-clés sans qu’ils sachent mon vrai visage. C’est ainsi que j’ai pu avoir des yeux et des oreilles partout, aussi bien chez les vampires que chez les humains.

Je suis un sadique, j’adore la torture et les jeux psychologiques, pousser quelqu’un si près de la folie ou du précipice qu’il est prêt à tout pour vous. J’adore ces moments-là. J’aime aussi exploiter les failles des gens, percer leur armure en m’insinuant là où ça fait mal, me permettant alors de les faire agir comme bon me semble.

Pervers ? Qui a-t-il à rajouter à cela ? Juste une précision : je ne matte pas. L’inaction ne fait pas partie de mes principes.

Histoire:

Prologue

Un dernier soupir, dernier souffle d’agonie avant que la vie de quitte son corps pour ne plus jamais y revenir. Je détache mes dents de son corps et je la regarde, morte, les larmes finissant de couler sur ses joues. Sa dernière pensée aura été que je me suis répandu en elle alors qu’elle souffre le martyr, que je ne suis qu’un monstre assoiffé de sang et un violeur avant qu’elle ne sombre dans l’inconscience totale, anémiée. Quelques secondes plus tard plus une seule goutte de sang ne circule dans ses veines et la voici morte. Je souris faiblement et je me dégage avant d’aller prendre une douche. Pourquoi se presse ? J’ai encore le temps et personne ne viendra me déranger. Une fois lavé je me rhabille, prends ma canne et je sors sous l’apparence d’un jeune homme de vingt ans. Je ferme la porte de la chambre à clé et je marche tranquillement jusqu’à l’ascenseur. Je me rends au rez-de-chaussée et je rends les clés au concierge avant de payer ma note de chambre. En liquide bien sûr.

Et me voici dehors, rejoignant une ruelle avant de me rendre derrière l’hôtel où ma voiture m’attend. Je change d’apparence juste quelques secondes avant que le chauffeur ne m’aperçoive, retrouvant l’habituelle silhouette de vieillard marchant avec sa canne. Exercice assez amusant et dur que faire croire que vous marcher avec une canne alors qu’elle n’existe pas, croyez-moi. Je monte en voiture et je récupère ma canne que j’avais dissimulée dans la banquette. Il n’y a vu que du feu, comme d’habitude. Nous partons, nous rendant jusqu’à Jorta avant que le soleil ne se lève.

En chemin je repense à cette fille morte, et encore une fois je suis frustré. Je n’arrive pas à retrouver ce quelque chose qui m’avait séduit chez cette jeune fille il y a maintenant quatre ans de cela, ce râle de plaisir et d’extase alors que je la mordais. De toutes les femmes que j’ai connues elle seule a aimée cela. Pour moi qui fais hurler toutes les femmes, vampires ou non, à cause de ma morsure, sentir qu’elle procure pour la première fois du plaisir, j’étais heureux. Cela m’a plut, et je veux de nouveau sentir cela. Voila pourquoi je ne l’ai pas tuée. Voila pourquoi je dois la retrouver. Je ferme les yeux, et je repense à cette nuit d’il y a quatre ans, et à cette jeune top model mal dans sa peau qui me hante depuis tout ce temps.

« Sakki… »

Chapitre I

La fierté des Divaldo

Nous sommes en l’an -1199 avant Jésus Christ à Rome, et c’est le jour de ma naissance. De nos jours cela correspondrait au 7 mars. C’est donc ce jour disais-je où je suis né, faisant la joie ma famille et surtout de mon père. Mes parents avaient eus deux filles avant moi, et bien évidemment, tout le monde cherchait à obtenir leur main, chose qui leur fut de tous temps refusés. Imaginez donc la colère des autres familles de se voir refuser la main des filles Divaldo. Des assassins furent envoyés, des attentats perpétrés, mais tous échouèrent. Les Divaldo n’avaient aucun héritier, aussi marier leurs filles seraient la fin de toute la lignée, et surtout cela permettrait la main mise sur notre sang si précieux.

Mais voila, je suis arrivé la lignée fut sauvée. Enfin presque. Encore fallait-il que je vive assez longtemps pour pouvoir épouser une de mes sœurs. Afin de s’assurer de ma sécurité, mes parents m’envoyèrent en Grèce, à Athènes plus précisément. Mes sœurs furent envoyées une en Egypte, l’autre à Babylone. C’est à Athènes que je passais les premières années de ma vie, devant me méfier de tous ceux que je voyais par crainte d’un attentat sur ma vie. Je ne vis que la nuit, alors forcément les noctambules étaient soit des vampires, soit des fêtards. Mais fort heureusement beaucoup des vampires présents étaient fidèles à notre famille. J’intégrais un groupe de péripatéticiens, et avec eux j’appris les premières notions de politique et de république.

A l’âge de vingt ans, j’en paraissais encore dix, mais mon esprit commençait déjà à s’affuter. Je vivais depuis tout ce temps avec un Aristocrate fidèle à notre famille, Talos, qui m’apprit bon nombre de choses. C’était d’ailleurs pour cela qu’il avait été choisit pour m’élever. A ses cotés j’appris donc à développer et maitriser mes pouvoirs, surtout mon pouvoir d’illusion. J’ai toujours adoré ce pouvoir et croyez-moi je m’en suis bien servit étant jeune. Notamment lorsque l’on me retrouva quelques années plus tard.

Des Maresti avaient retrouvés ma trace. Comment ? Aucune idée. Toujours est-il que Talos et moi nous en sommes sortis grâce à mon pouvoir. Nous quittâmes Athènes pour nous rendre en Crète. Ayant appris à mieux maitriser mon pouvoir, plus aucun vampire ne retrouva notre trace et je finis de grandir tranquillement sans que l’on ne nous importune. C’est là-bas que j’eus mon premier sang.

J’étais partit boire un coup avec des jeunes de mon âge quand des crétois vinrent me chercher querelle. Après tout j’étais un étranger. Une bagarre éclata et nous en sortîmes vainquirent mes compagnons de beuverie et moi-même. Seulement voila, nous n’y avions pas été de main morte et pour la première fois je ressentais la soif dévorante du sang. Je savais très bien ce qui allait se passer. J’enjoignais mes compagnons de s’en aller pendant que j’allais planquer nos amis. Ils me crurent, mais jamais ils ne surent ce qui leur arriva. Un massacre voila ce que c’était. J’étais pris d’une telle faim que je vidais entièrement les trois crétois, leur ayant sectionné la gorge auparavant pour qu’ils ne crient pas. Talos fut épaté par la faim dévorante qui m’avait assaillie. D’habitude une personne suffit, mais pas pour moi. Il m’en avait fallut trois pour me rassasier.

Alors que j’atteignis mes cinquante ans j’avais l’allure d’un jeune homme de dix-sept ans, et il fut temps pour moi de m’en aller retrouver mes parents à Rome. Je fis mes adieux à Talos, l’homme qui m’avait élevé comme un père et que je ne revis plus jamais.

Chapitre II

L’héritier des Divaldo

Je suis de retour à Rome, mais je suis bien le seul. La capitale de l’empire était aussi celle de la royauté vampirique, ce qui expliquait que toutes les familles sang-purs y siégeaient, ou au moins un de leur représentant. Il fallait bien que les familles siègent au Conseil Princier. C’est triomphant que je reviens chez moi, mes parents étant fiers que j’ais survécu aux dangers que je sois devenu un vampire digne de ce nom. Je leur contais mon premier sang, et je vis toute l’admiration qu’ils eurent pour moi. Avec une telle soif, je promettais de faire de beaux carnages.

Quelques jours plus tard, Calypso revint à la maison et le lendemain-même nous fûmes mariés. Dès le départ nous savions que cela arriverait, nous y étions préparés depuis bien longtemps, alors cela ne nous fit rien. Pour moi ma sœur était une étrangère, et nous dûmes apprendre à nous connaître. Elle avait près de quatre cents ans de plus que moi, aussi nous avions des choses à nous dire.

Comme nous nous y attendions les familles fulminèrent, mais bon ils devaient s’y attendre. Ils faisaient bien de même entre eux, alors pourquoi ne le ferions-nous pas ? Sans surprise, tous se mirent en quête de ma deuxième sœur manque de chance elle aussi avait le pouvoir d’illusion, aussi ils ne parvinrent jamais à mettre la main sur elle.

Une nouvelle vie commença pour moi, une vie où je n’eus plus à avoir peur de me faire tuer toutes les nuits par les miens. Cela n’avait plus aucun intérêt maintenant que j’étais marié, et s’en prendre à ma femme sans avoir trouvé mon autre sœur était stupide. Mon père prit donc soin de m’enseigner tout ce qu’il y avait à savoir sur la politique et la société vampire, quels étaient nos alliés, ceux dont il fallait se méfier, ceux qu’il fallait se mettre dans la poche… J’entrais dans un monde de manipulation total, et très vite je me plus dans ce milieu, si bien que je secondais mon père dans chacune de ses actions. Je m’imposais bien vite aux yeux de tous comme le digne héritier des Divaldo.
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MessageSujet: Re: Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]   Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo] Icon_minitimeLun 17 Nov - 21:57

Chapitre III

La guerre est déclarée

Des siècles passèrent, mais je ne donnais toujours aucun enfant à ma femme. J’aimais Calypso, au fil des siècles de vie commune comment aurais-je pu ne pas l’aimer ? Je l’honorais plus d’une fois même, mais nous ne voulions pas encore d’héritier. Nos parents étaient en vie, nous vivions plus qu’honorablement, nous ne manquions de rien. Quand le moment viendrait nous le saurions.

Nous sommes en l’an 800 en France, curieux de connaitre ce Charlemagne dont on nous parle tant. Cela fait quelques temps déjà que nous avons quitté Rome, n’en pouvant plus de cette nouvelle religion apportée par le Messie. A sa mort, un de ses apôtres, Pierre devint le Pape à Rome, et débuta alors le règne du Christianisme. A chaque fois que j’y pensais je riais. Cette religion était caduque et une supercherie. Pourquoi ? Pierre avait renié Jésus, renié son Dieu et pourtant il en devenait le représentant ? Il n’en avait pourtant pas le droit, voila pourquoi cela m’amuse. Au fil des siècles on se rend compte combien le catholicisme est puissant, et surtout est prêt à arranger la vérité pour que ses intérêts soient saufs.

Mais il faut reconnaitre que son influence est grande, s’étendant à travers le monde connu des hommes. Nous ne nous préoccupions pas d’eux jusqu’au déclenchement des hostilités. Calypso et moi nous amusions beaucoup en France, tuant et massacrant à notre envie quand une bien triste nouvelle nous fit rentrer à Rome. Les Chasseurs, non content de s’amuser à essayer de nous massacrer, se mirent en quête de se trouver de nouveaux alliés, et le meilleur qu’ils trouvèrent fut l’Eglise. Ils leur dirent que nous étions les fils de Satan et décidèrent de nous faire la chasse eux aussi. Et c’est durant l’une d’entre elles qu’ils tuèrent notre père. Comment ils y parvinrent, je l’ignore, mais toujours est-il qu’il était mort.

La colère me submergea, et la guerre fut déclarée pour de bon. Un massacre sans nom fut perpétré à travers le monde pour tuer Chasseur et catholiques. Nous Sang-Purs, nous sommes amusés à les Vampiriser pour la plupart, pour leur faire payer leur insolence. Leur hargne, leur ferveur et leur foi fut telle qu’ils tuèrent nombre des nôtres, et bientôt la guerre devint une guérilla. Rome était devenue trop dangereuse, si bien que nous la quittâmes. Nous voulions emmener mère avec nous, mais elle se suicida de chagrin, ne supportant de vivre sans son mari.

Calypso et moi partîmes, parcourant l’Europe toute entière avant de nous installer en Angleterre, où un grand changement dans nos vies survint.


Chapitre IV

Le retour d’Ariane

Londres, 1345.

Calypso est enceinte. Cela faisait près d’une semaine que j’étais au courant mais j’avais toujours autant envie de le crier sur les toits ! Pourquoi avions-nous tant attendu pour en avoir un ? Je me promis de lui donner d’autres enfants. Le premier n’était pas encore né que je voulais déjà lui donner des frères et des sœurs. Calypso était heureuse elle aussi, et voulait elle aussi avoir d’autres enfants. Mais nous avions le temps pour ça. Du moins, je le pensais.

Nous étions tous deux dans notre chambre dans les bras l’un de l’autre quand on frappa à la porte de notre appartement. Quelle ne fut ma surprise de découvrir Ariane sur le pas de la porte avec une fille d’environ douze ans. Nous étions heureux de la revoir pensez donc ! Nous ne nous étions pas vu depuis la mort de père et mère. Elle nous présenta sa fille ainsi que l’identité de son père. Nous étions sidérés. Mon dieu, comment était-ce possible ? Elle nous expliqua la chose et nous demanda de veiller sur sa fille. Des Chasseurs en avaient après elle, et elle ne pensait pouvoir protéger sa fille. Depuis qu’ils avaient découverts cette maudite plante, les Chasseurs parvenaient à stopper notre régénération, et nous devînmes des proies plus faciles.

Ariane embrassa sa fille une dernière fois avant de disparaitre. A ce jour j’ignore encore si elle est toujours vivante, mais j’en doute sincèrement. Quoi qu’il en soit à partir de ce jour nous élevâmes Marie comme notre propre fille, et même elle en vint à nous considérer comme ses parents. Julio naquit, et devint son frère. J’étais si heureux. Une femme, deux enfants, que demander de plus ? Un peu plus de temps, voila ce que j’aurais du souhaiter.


Chapitre V

La mort frappe à nouveau

L’an 1665. Le jour où la trêve fut instaurée. Le jour où mon cœur est mort.

Depuis la mort de mes parents, j’étais devenu le patriarche de notre famille, étant le seul homme hormis mon fils. Nous avions beau avoir quitté Rome, je n’avais pas coupé les ponts avec les autres familles, continuant de tenir mon rôle de chef de famille si bien que tous savaient où nous étions, tout comme nous savions où étaient les autres. Calypso et moi-même nous étions rendus en Espagne alors que sonnaient les derniers jours de la guerre. Nos enfants, qui s’étaient mariés bien entendus, étaient partis eux au Japon, curieux de découvrir ce monde exotique. Nous étions seuls tous les deux dans une de nos villas lorsque la mort frappa de nouveau.

Calypso m’annonça une grande nouvelle : elle attendait un autre enfant de moi, aussi nous fêtions cela tous les deux. Alors que nous trinquions je trouvais que le vin avait un goût amer et étrange. Calypso aussi, mais sous la surprise elle en fit exploser son verre. Nous rions doucement alors que je lui retirais les morceaux de verre de sa peau. Et l’incrédulité fit place à l’hilarité. Elle ne guérissait pas. Surpris je ne compris qu’après ce que cela signifiait. Oh non pas ça ! Un bruit fendit l’air et un carreau d’arbalète se planta dans mon bras, me clouant dans mon siège. Chasseurs ! Comment savaient-ils ? J’étais immobilisé et vulnérable. Je vis le tueur et Calypso aussi. Il tira le carreau fonçant droit sur moi… mais ne m’atteignit jamais. Il transperça de plein fouet le cœur de ma femme qui se changea en poussière sous mes yeux. Je hurlais à la mort tout en foudroyant l’assassin du regard. Il explosa en mille morceaux, ne laissant plus aucune trace de son existence. Les serviteurs arrivèrent et me libérèrent. Ils voulaient m’emmener en sécurité mais je refusais, voulant rester près des cendres de ma Calypso.

On les ramassa et on m’emmena avec elles en sécurité. Comment les Chasseurs avaient-ils su que nous étions là ? Seuls les Sang-Purs le savaient. Une famille nous aurait vendu ? Ils avaient voulu m’éliminer ? J’étais jugé comme trop dangereux sans doute. Seulement ils avaient commis une erreur, j’avais survécu et j’étais devenu bien plus dangereux qu’auparavant. Je jurais de venger ma femme, et nul ne m’arrêterait. Je me rendis à Rome et répandit les cendres de ma femme dans notre jardin. Elle l’aimait tellement. Je me réinstallais définitivement chez nous, reprenant possession du manoir et m’imposait comme le véritable patriarche des Divaldo.


Chapitre VI

La famille c’est sacré

J’ai changé c’est indéniable. Trois cents ans ont passés depuis la mort de Calypso, et depuis ce jour un plan s’est mit à naitre dans mon esprit. Etant donné que presque personne ne m’avait revu depuis bien des siècles, j’avais fait en sorte de projeter une illusion sur moi afin de paraitre plus vieux que je ne l’étais en réalité. Quand la plupart des Sang-Purs me revirent ils furent sidérés de découvrir un vieillard. Comment telle chose était possible ? Je ne pouvais pas vieillir puisque j’étais immortel. Et toutes sortes de théorie furent lancés à mon propos, comme quoi ma mère avait trompée mon père etc. Ca m’amusait de les voir tenter de découvrir une vérité qui n’existait pas.

Avec l’instauration de la paix, trois factions naquirent et bien évidemment je choisis ouvertement la mienne : Nocturâme. Je ne voulais pas être leader, diriger un tel mouvement ne m’intéressait pas. Je préférais de loin continuer de faire ce que je voulais quand je le voulais, même s’il me fallait le faire le plus discrètement du monde pour ne pas subir les foudres du Sénat. Quelle idiotie cette paix ! Mais j’étais plus préoccupé par autre chose : trouver le traitre qui nous avait vendus Calypso et moi-même. Après avoir fouiné un peu j’en suis parvenu à réduire mes soupçons à deux familles : les Maresti et les Desvarennes, bien que je pencherai plus pour les Maresti. Mais il ne faut surtout pas exclure toutes les possibilités, sinon on perd l’essentiel et on se fait piéger.

Je prenais soin de ma famille, enfants comme petits-enfants. Dès que Gabrielle fut née j’instaurais le plus grand silence à son propos et ordonnait qu’on l’envoie en Europe. Nulle ne devait soupçonner son existence. Puis Kanamé vint au monde, et il me déçut grandement. Il intégra la Fraternité, une honte, mais pire, il tomba amoureux d’un homme, un aristocrate même. Et il n’était nullement le dominant du couple. Mais je n’ai rien dit, du moins au début. S’Il pensait que je ne voyais rien, il se trompait. Il ne s’en rendit pas compte au début mais il m’était asservit. Je pouvais lui ordonner ce que je voulais, il serait forcé d’obéir. C’est ainsi que lui annonçait qu’il était fiancé à Gabrielle, ce qui bien entendu ne lui a pas fait plaisir. Qu’il soit content ou non peu importe, il l’épouserait quoiqu’il arrive. Nous ne cessions de recevoir des demandes de mariage à son intention, auxquelles nous répondions poliment que nous réfléchirions à leur proposition. Refus poli et courtois.

Mais cela ne suffit pas. Malgré toutes les précautions et les prudences, nos ennemis frappèrent, faisant exploser la voiture de mes enfants. Ils moururent, mais Kanamé survécut. Forcément, maintenant que ses parents avaient disparus, il était disponible pour épouser n’importe quelle femme Sang-Pur. C’était sans compter sur moi. Je préviens Kanamé qu’il allait devoir épouser Gabrielle dans les semaines qui vinrent, le tirant même du lit de son amant pour lui faire regarder la vérité en face. Il n’avait pas le choix, c’était ainsi un point c’est tout ! Il finit par m’obéir, mais je le mis en garde : aucun adultère ne serait permis.

Il est enfin marié, et ainsi protégé tout comme Gabrielle. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre qu’il lui fasse un enfant.

Pour ma part je menais ma petite enquête sur la mort des mes enfants. Aucune preuve, seulement des présomptions. Les pistes semblaient mener aux Maresti, mais aucune preuve tangible ne me permettait de l’affirmer. Mais si ça se trouvait c’était bien eux qui s’en étaient pris à moi il y a trois ans. Deux attentats sur ma famille ? Si c’était bien eux, ils allaient le payer cher, très cher ! On ne touchait pas à ma famille, et ils allaient très vite connaitre la colère du patriarche des Divaldo.


Epilogue

Nous arrivons enfin à la maison. Le soleil va se lever dans moins d’une demi-heure, il est temps d’aller me coucher. Je sors de la voiture et je me dirige vers le manoir. Une fois entré un serviteur arrive avec un dossier m’annonçant qu’ils l’avaient trouvée. Je prends le dossier et l’ouvre, regardant les photos prises à l’insu de la personne dessus. C’est bien elle ! J’apprends qu’elle est à Bellsing, apparemment pour le gala d’un grand couturier. Il aura lieu dans quelques jours. Parfait. Le dossier en main je monte dans ma chambre et je l’étudie. Au vu de ses actions depuis que je l’ai mordue elle est celle qu’il me faut. Une noctûrame dans l’âme. Maintenant, il ne me reste plus qu’à achever sa mutation. Je vais avoir besoin d’elle si je veux pourvoir mener à bien mes projets. Souriant je pose le dossier sur la table de chevet et je me déshabille avant de me coucher. Juste avant que le soleil ne se lève et que je ne sombre dans un sommeil de plomb jusqu’à la nuit prochaine, je n’ai qu’une seule pensée.

Bientôt Sakki, bientôt…
______________________________________________

Comment trouvez-vous le fofo ? Sombre. C'est ce qui me plait d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]   Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo] Icon_minitimeMar 18 Nov - 1:46

Bienvenu papy...


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MessageSujet: Re: Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]   Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo] Icon_minitimeMar 18 Nov - 1:52

Je peux l'atomiser ?


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MessageSujet: Re: Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo]   Giacomo Divaldo [Patriarche Divaldo] Icon_minitimeMar 18 Nov - 1:56

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