Nom et Prénom: Je me prénomme Divaldo Kanamé, Fils de la Maison des Divaldo.
Age: Je suis jeune, jeune pour un sang pur... je n'ai que cent douze années derrière moi. Pourtant, on me donne environ dix neuf ou vingt ans.
Sexe: Je suis un homme, un être de sexe masculin...
Race: Vampire, un sang pur d'une des plus anciennes familles.
Métier: Je ne travaille pas vraiment... je suis encore jeune et j'ai le temps, pourtant j'ai des petits jobs de mannequin de temps à autre. Pour des sous-vêtements la plupart du temps, allez savoir pourquoi. A noter que même si il n'en fait pas son métier, Kanamé est sensible a deux chose, le dessin et la poésie, pratiquant les deux avec ferveur.
Faction: Pacifiste, cela étonne, cela surprend, je suis l'un des seuls sangs purs près à vivre en harmonie avec la race humaine.
Arme de prédilection: Mes pouvoirs... Cependant, mes crocs et ma force sont une arme tout aussi efficace... j'aime à arracher à main nue le coeur des vampires indignes de notre race.
Pouvoirs: Offerts:
- Voix d'autorité
- Régénération instantanée
- Transformation en papillon
- Vision sanguine
----------
Choisis:
- Regard destructeur
- Effacement de la mémoire
- Apaiser la douleur
- Maitrise de l'air
Points faibles (malus): ( 3)- Cauchemars
- Asservissement (famille)
- Regard sanglant
Point fort (bonus): (-3)- Charisme écrasant
- Aura sensuelle
Description Physique:*Le vampire se regarde, s’examine dans le miroir qui lui fait face. *
Mes cheveux sont d’un noir profond, longs, arrivant au niveau de mes omoplates. Ils sont indisciplinés, fougueux et sauvage et rien n’y fait pour les discipliner. Mes lèvres sont finement dessinées et colorées d’un rose légèrement plus foncé que le reste de ma peau. Mes yeux, brillant d’une lueur anormale sont carmin, ou plutôt terre brulée mais passant si facilement au rouge sang. On m’a dit les trouver beau, hypnotisant et bien d’autres qualificatifs plus ou moins vrais. Ce qui est surtout étrange dans mon regard, c’est cette tristesse et cette mélancolie qui font partie intégrante de mon être. Je suis comme ça, un amoureux de la nuit incapable d’écrire une poésie à son amante la lune.
D’ailleurs, en parlant de lune, j’ai acquis un teint plutôt pale, mais pas blafard, j’ai des couleurs et ne semble pas malade. J’aime le soleil et en profite souvent, toutefois je veille à ne jamais prendre de coups de soleil. Je suis plutôt bien fait, musclé, un corps entretenu, des tablettes sur le ventre, des fesses fermes… Ce qui pourtant attire aussi les femmes, ce sont mes mains… les doigts longs et souples et une paume fine et douce. J’ai des mains de feignasse comme disent certains, j’ai en outre des mains d’artiste.
J’apprécie mon corps, même si je ne suis pas un canon de la beauté, j’ai mon charme personnel. Je suis unique en mon genre, pas un de ces stéréotypes du mec sexy qu’on voit tout le temps a la télé. Moi, on me voit des fois dans des magazines ou dans des défilés… je fais le mannequin pour sous-vêtements… faut dire aussi qu’avec mon mètre quatre vingt-cinq, je ne suis pas ridicule sur les podiums.
Niveau vestimentaire, je suis plutôt bcbg… Non pas beau cul belle gueule, mais bon chic bon genre. Je porte avec harmonie la chemise, le pantalon, le pull ou le blaser. J’aime les belles fringues et je ne lésine pas sur les marques. Ne cherchez pas à me voir un jour débarquer en basket et en jogging ça n’arrivera pas… au pire, je peux être vu en t-shirt et jeans pour passer plus ou moins inaperçu et détendu.
Description Mentale: Comment vous dire ou simplement vous expliquer tout ce que je ressens ou tout ce qui passe dans mon esprit complexe et tordu ? Je ne sais pas trop, pourtant je vais faire de mon mieux pour que vous tentiez de me comprendre sur les points les plus importants de ma personnalité. Avant tout, je suis une honte, une bête noire pour les vampires, un être indigne du sang que l’on m’a offert de part ma naissance.
Je suis profondément bon, doux et romantique. J’ai un de ces airs triste que l’amour seul peut consoler et pourtant, je mets cette faiblesse derrière un mur de calme imperturbable. Je garde ce visage ténébreux et énigmatique au regard profond et apaisant pour que nul ne puisse atteindre les larmes que je verse chaque jours. Je suis hanté par mes faits et ceux des miens… je ne supporte plus ces cauchemars, je ne veux plus m’éveiller le corps brulant, en sueur, la gorge nouée et les sillons humides de mon eau tachant mes joues.
Pourtant, malgré tout, je sais être digne de ceux qui croient en moi. Je mène d’ailleurs avec harmonie la fraternité d’Adam depuis déjà 10 ans. Je suis un meneur malgré moi, une tête de proue charismatique sachant parler et trouver les mots pour commander et dicter les actions de ceux sous mes ordres. Et je n’aime pas cela, je n’aime pas être mis en avant, mais j’assume ma place et mon rang.
Ce qui est le plus difficile pour moi et surtout pour mon esprit, ce fut d’apprendre que je n’avais pas mon libre arbitre. Fiancé depuis l’enfance à ma propre sœur, on m’interdisait l’amour, le bonheur et pourtant, je n’en concevais aucune haine. C’est la que j’ai compris quelque chose venant de moi… je prends tout de la manière dont cela vient, sans chercher à lutter. Il n’y a bien que pour les humains que je me bats. Je suis persuadé de notre égalité, sur que ce monde sans toutes ses rivalités, ses haines et ses horreurs aurait été parfait.
Mais plus je lutte, plus j’ai cette horrible impression de ne pas avancer, de nager a contre courant et que toute action sera vaine… Si jeune et déjà, comme beaucoup de sang purs, je déprime, j’espère la fin de cette vie bien trop longue sans avoir le courage de me l’arracher. Je suis un lâche… je suis lâche mais pourtant je ne peux pas mourir… parce que j’ai une unique raison de vivre…
Gabrielle…
Elle ignore jusqu’à mon existence, pourtant de me savoir forcé au mariage avec elle me retient… pourquoi ? Peut-être pour ne tout simplement pas la décevoir ou la laisser seule.
Histoire:Le jour est doux, brulant et chaleureux… pourtant j’ai si froid, mes larmes coulent encore sur ces joues encore un peu rondes de l’enfance. Ils m’ont encore réveillé… ces rêves qui ne me quittent jamais, ces songes lugubres qui hantent mon âme pour me torturer à jamais. Je suis maudit des miens… maudit des sangs purs pour ma faiblesse… Et ils ont eu raison d’agir ainsi. Je suis las de cette vie mais je dois tenir encore un peu… quelques siècles… pour elle.
Elle ? Qui est-elle aujourd’hui… je ne la sais pas vraiment, j’ai toujours vécu loin d’elle, je ne l’ai jamais vu. De toutes façons, je n’ai pas le choix, je dois une fois de plus me plier à mes obligations et me taire. Cette personne qui obsède mes pensées n’est autre que ma fiancé… ma sœur aînée… Je vous choque non ? Pourquoi chez les sangs purs c’est ce qu’il y a de plus normal. Mais pour que vous puissiez comprendre je vais devoir me dévoiler peu a peu a vous… vous les ombres fugaces qui passez devant mes yeux et m’arrachez des frissons de peur et pourtant me rassurez.
1°) Le petit prince Je suis né un hiver, il y a de cela plus d’un siècle, dans une demeure de la haute société vampirique et ai été baptisé Kanamé. De ce qu’on m’a dit, c’était une joie sans nom d’avoir enfin un male sang pur ayant vu le jour, cela faisait un moment qu’aucun n’avait vu le jour tout de même. Alors il y a eu la liesse de la nativité et ensuite… l’enfermement, comme pour tous les enfants comme moi.
Grandir avec une cuillère en or dans la bouche mais des barreaux autour de soi n’est pas sain et encore moins bon pour l’esprit de l’enfant. Pourtant j’ai eu un semblant de raison dés le plus jeune âge et j’avais cette naïveté enfantine qui ne comprenait pas les pourquoi du monde et de son histoire. Je ne comprenais pas cette guerre entre les chasseurs et les vampires, pas plus que cette volonté d’asservir les humains. Et j’ai grandis, étudiant, enfant calme et solitaire bien malgré moi. Pas d’ami pas de douceur prés de moi… un enfant sang pur doit être protégé, voila la seule explication que j'ai jamais eu a ce sujet.
Pourtant, une fois, on m’a permit de sortir avec mes parents, j’avais un équivalent d’âge d’environ 12 ans… un gamin en somme. J’ai rencontré dans la magnifique demeure un petit garçon, un gamin blond qui semblait très appliqué dans ce qu’il faisait et je l’ai regardé avec attention avant de lui demander d’une voix intriguée.
« Qu’est ce que tu fais ? »La réponse a été assez virulente et il a caché son activité avant de se lever et de revenir vers moi pour faire preuve de ses instincts défensifc de son territoire. A l’écouter, je n’avais pas à être la et à venir dans sa chambre sans sa permission. Je ne comprenais pas vraiment sa réaction, n’oubliez pas, dans ma demeure j’étais un petit prince à qui on passait tout, ici j’étais perdu. Alors son père est arrivé et m’a présenté ses excuses quand au comportement de son fils. Il s’est incliné devant le gamin que j’étais et a tenté de se faire pardonner en se tournant vers son fils pour lui demander s’il acceptait d’être l’ami de cet intrus qui avait fait irruption dans son domaine. Sans savoir que j’étais prince, sa réponse a été un nom tranchant et volontaire… qui lui a valut une punition bien plus forte que celle que je reçu par ce non.
J’ai pleuré en le voyant être battu devant moi et je me suis interposé, faisant rempart de mon corps. Bien sur le patriarche des lieux ne put rien dire ou faire de plus et nous laissa seuls. Je me suis tourné et j’ai pleuré contre lui, je lui ai demandé pardon et pour des raisons obscures, il m’a pardonné et nous avons séché nos larmes ensemble. Moi qui étais seul j’ai trouvé un ami à cette époque… le seul à ne pas me rejeter pour ma faiblesse et à ne pas m’aimer pour mon rang de petit prince.
2°) Premier sang...Par la suite j’ai eu souvent dans la demeure des Divaldo le plaisir de revoir mon ami, de pouvoir parler avec lui de ses jeux, puis de ses conquêtes. Moi j’étais encore un enfant au cœur trop grand pour ce monde qui ne souhaitait que me briser. Pourtant j’ai aimé, j’ai aimé plusieurs fois même. Une petite domestique humaine de mon âge surtout. Elle était humaine, une jolie rousse aux yeux bleus et bardée de taches de rousseurs. Elle était frisée comme un mouton et surtout, avait pour moi une admiration que je ne comprenais pas.
Je n’avais à cette époque pas le moins du monde assimilé la nature même qui différenciait autant les vampires et les humains. Nous étions beaux, parfaits à leurs yeux… charismatiques et attirants comme la lumière qui attire le papillon pour lui bruler les ailes. Mais je ne savais pas encore que je brulerais ainsi ses ailes à elle. Comment aurait je pu imaginer que nos moment seuls, dans l’intimité poussiéreuse du grenier aurait pu nous conduire au désastre ? J’avais seize ans et pourtant je n’avais toujours pas subit mon appel du sang, j’étais un vampire aux canines muselées.
Mais voila, un jour où nous étions tout deux dans ce lieux secret, témoin de notre insouciance, le pire est arrivé. Nous étions assis, l’un en face de l’autre, elle caressait mes crocs, ma joue, mon cou. Elle me dénudait sans qu’aucune crainte ne me parvienne, j’aimais sentir ses mains sur mon corps et la voir rougir en découvrant combien j’avais changé depuis mon enfance. J’étais un jeune homme, plus un gamin… J’étais beau, disait-elle.
Alors j’ai fait de même, j’ai caressé son corps, ses seins à peine dessinés, marque de sa jeunesse, son ventre, son corps. Puis plus rien… pour moi après avoir sentit sa main sur mon bat ventre, j’ai eu une absence indéterminée. Je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé à cet instant, je n’en sais rien vraiment… Tout ce que j’ai sais c’est que quand j’ai finalement reprit conscience, j’étais la, assis, les yeux plantés sur le corps de la petite humaine. Sa robe blanche, si pure, était a présent couverte de la couleur rubis de mes yeux… elle était méconnaissable, les entrailles à l’air, le cou retourné en un angle improbable… et les yeux plein de larmes plantés sur moi.
Elle était morte…
J’avais un gout de fer dans la bouche, la gorge brulante et douloureuse, j’avais mal, si mal en mon moi intérieur. J’ai bien mis une demi heure pour comprendre ce que j’avais fait et je n’ai pas eu besoin de prévenir qui que ce soit… l’odeur du sang avait attiré une bonne partie de la maisonnée. Ma mère et mon père surtout. Ils n’en croyaient pas leurs yeux… eux qui étaient neutres, voyaient la scène d’un œil a moitié fièrs de mon passage à l’âge adulte… mais déçus de mon carnage. Ils ont tenté de me consoler mais je n’avais plus qu’une seule et unique idée en tête… mourir !