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 Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain]

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2 participants
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Fidèle

Fidèle


Messages : 13
Date d'inscription : 03/12/2008

Feuille de personnage
Métier: Esclave d'Hécate Maresti
Faction: Indépendant
Dons, Bonus et Malus:

Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain] Empty
MessageSujet: Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain]   Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain] Icon_minitimeMer 3 Déc - 23:35

Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain] Stolen10


Nom et Prénom :

Fidèle, c’est ainsi que l’on m’a toujours appelé. Je sais que ma mère m’avait donné un nom, mais je ne m’en rappelle plus.

Age :

16 ans

Sexe :

Masculin

Race :

Humain

Métier :

Esclave d’Hécate Maresti

Faction :

Aucune

Arme de prédilection :

Aucune

Point forts (bonus):

Savoir Vampirique: (-3 point)


Description Physique :

Faible, voila ce qu’on a toujours dit de moi. Faible et frêle. Je le suis c’est un fait. Je ne le nie pas, ça ne sert à rien. Je n’ai ni muscle, ni abdominaux, ni pectoraux, rien qui prouve que j’ai une force quelconque. J’ai toujours été comme cela, aussi longtemps que je me souvienne. Personne n’a voulu modifier cela chez moi, à dire vrai ma mère a cultivé cette faiblesse pour que mon maitre me juge trop insignifiant et me rejette, me laissant ainsi tenter ma vie ailleurs. Mais il me trouva d’autres qualités et moyens de se servir de moi.

Je suis ne suis pas très grand pour mon âge, ne mesurant qu'un mètre soixante. On dit que ce n’est pas normal qu’un garçon de mon âge soit si petit, mais je n’ai jamais rencontré d’autres garçons, alors je ne peux juger.

J’ai des traits fins, doux et délicats, ainsi que des yeux bleus clairs. Certains disent même qu’il ne manque pas grand-chose pour que je ressemble à une fille. On dit aussi que je suis plutôt mignon malgré mes longs cheveux blancs. Ils étaient blonds autrefois, mais maintenant ils se sont éclaircis, gagnant cette teinte immaculée. Etrange couleur pour quelqu’un de mon âge, mais si je devais me formaliser sur tout ce qu’il y a de bizarre chez moi.

Mais mains sont petites aussi, et j’en souffre un peu pour jouer du violon. Je dois à chaque fois faire un effort pour bien jouer, et aussi pour bien tenir le violon. Il faut avoir assez de forces pour le porter. J’en souffre un peu, mais je parviens à jouer correctement. Il n’est pas rare que je me coupe les doigts sur les cordes tant je fais des efforts pour pouvoir les atteindre. Pourtant malgré cela on dit que j’ai un don. Peut-être est-ce le fait que je lutte pour jouer malgré ces difficultés qui font que j’en ai un.

Description Mentale :

Je n’ai pas de sentiments, ou du moins je n’en ai plus. Depuis que je suis enfant j’ai toujours été maltraité, frappé, martyrisé, si bien que j’ai refoulé toutes mes émotions à l’intérieur. Je suis devenu une coquille vide, n’ayant plus que mes pensées qui font que suis encore humain. La douleur même ne me fait plus rien. Ou du moins si, je la ressens, j’ai mal, mais rien sur mon visage ne montre que je ressente quoi que soit. L’habitude de souffrir. Au bout d’un moment on s’habitude à la douleur si bien qu’elle ne vous fait plus rien. Je me demande si on m’arrachait le bras ce que je ressentirais. Est-ce que je crierais ? Peut-être que je gémirais seulement.

J’ai beau ne pas avoir de sentiments, j’ai un esprit observateur. J’ai appris à noter tous les détails et à en tirer des conclusions. En observant les gens je peux voir ceux qui mentent par de petits signes imperceptibles. Il m’arrive parfois de ne pouvoir deviner les mensonges de certaines personnes, notamment ceux qui le font depuis très longtemps. Ils sont tellement habitués que plus rien ne transparait sur leurs visages ou dans leurs corps. Mais en dehors de cela j’ai un œil d’expert qui me permet de déduire des choses : une fine trace rouge sur le col, une chemise légèrement froissée, un col haut et une main qui ne cesse de vouloir tâter son cou… Ayant appris à me taire et à me faire discret, on ne remarque que peu, voire pas du tout ma présence. Ma capacité d’observation me permet ainsi de deviner l’humeur de mes maitres, si bien qu’en conséquence j’adopte l’attitude pour éviter le plus possible les coups, ou limiter les dégâts.

Rien ne m’intéresse dans la vie. Je sers mes maitres, juste parce que je n’ai pas d’autre but dans la vie. Plus rien n’a d’attrait, plus rien n’a de gout pour moi. Si, une chose : jouer du violon. C’est l’unique chose qui m’intéresse. Mais je n’ai pas le corps pour en jouer, aussi je lutte de toutes mes forces chaque fois que j’en joue. J’ai mal au bras, mes doigts en ressortent coupés, mais je ne cède jamais avant d’avoir finit de jouer. Rien ne peut m’arrêter en plein morceau, ou presque. Nul ne peut comprendre ce que je ressens.

Pourtant maitresse Hécate est étrange quand je joue. Son visage change, pour devenir doux. Il n’y a que dans ces moments où elle parait gentille et me voit autrement qu’avec du mépris. C’est aussi pour cela que je joue, pour qu’elle voie autre chose en moi qu’un esclave.

Histoire :

Ma mère était une esclave au service de la famille Maresti, tout comme mon père. Enfin je crois. Ma mère ne pouvait sortir de la maison, alors où aurait-elle pu tomber enceinte ailleurs que dans la maison ? Quoiqu’il en soit je ne sais pas qui il est, et je ne le saurais peut-être jamais. Il est peut-être mort qui sait.

Enfin bref, je suis né dans la demeure Maresti, ma mère n’ayant même pas le droit d’aller à l’hôpital. Tout s’est bien passé fort heureusement, malgré une hémorragie interne. Mais au final nous étions vivants tous les deux. Elle me donna un nom, mais je ne m’en rappelle plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que deux ans plus tard elle mourut d’une pneumonie. La santé de leurs esclaves est de loin la cadet de leurs soucis. On doit souvent se débrouiller seuls, et ma mère n’était plus assez forte pour se battre. C’est ainsi que je me retrouvais seul, et que le patriarche décida de me nommer Fidèle, afin de me rappeler mon rôle et ce que je dois être si je tenais à ma vie.

Je grandis donc ainsi, apprenant mon rôle à force de coups et de baffes. Apparemment c’était la seule méthode que je pouvais comprendre, mais à dire vrai ils n’ont jamais vraiment cherchés à m’enseigner les choses autrement. Au fil du temps j’appris à me taire, à ne plus pleurer, à endurer les souffrances comme si elles ne me faisaient rien du tout.

Au vu de ma frêle musculature, mes maitres étaient embêtés, ne sachant très bien quoi faire de moi. J’ai été garçon de cuisine, plongeur, me suis occupé du ménage mais à chaque fois cela ne leur plaisait. Ils trouvèrent alors que je ferais un excellent page, aussi je fus confié au confort des invités de la famille. J’étais chargé de leurs montrer leurs chambres et d’exaucer leurs moindres désirs. Je m’appliquais à ma tâche à la perfection, mais cela n’empêchait pas que ces invités osaient mentir à mon propos, rien que pour le plaisir de me voir me faire punir.

Je n’avais plus aucun sentiment, j’étais un automate complet. Certaines jeunes bonnes m’avaient plus d’une fois proposées leurs faveurs, et j’ai même cédé à celles-ci une ou deux fois, mais cela ne me faisait rien. A quoi bon céder alors ? Je ne le fais que lorsqu’elles m’échauffent trop les sens, quand mon corps ne rêve que d’elles. Je le fais pour le soulager, comme un besoin animal qui ne me procure aucun plaisir. Je ne sais pas pourquoi elles cherchent tant cela. On dirait que ça les amuse de m’exciter pour ensuite coucher avec moi. Quel est l’intérêt de tout cela ?

La coquille vide que j’étais se promenait un jour dans les couloirs lorsque quelque chose attira mon attention. Un bruit harmonieux dont j’appris plus tard que cela s’appelait de la musique. Intrigué, j’allais me poser près de la porte d’où sortait ce son et m’assit dos contre elle, écoutant cet air merveilleux en pleurant. Pour la première fois depuis longtemps je ressentais quelque chose. Lorsque la musique s’arrêta j’en fus malheureux mais me ressaisit assez vite pour aller me cacher. Il ne fallait pas que l’on me surprenne.

La personne qui sortit de la chambre était une aristocrate sans importance, du moins pour mes maitres. Pour moi, ce fut elle qui m’éveilla à la musique. Je la revis quelques jours plus tard dans le salon, et pu l’observer jouer d’un instrument étrange qu’elle portait à son menton. C’était de là que venait la musique. Elle remarqua que je l’observais et je voulus m’enfuir mais elle me retint et me força à venir l’écouter jouer. J’eus beau faire de tous mes efforts, je n’ai pu retenir mes larmes. Quand elle finit de jouer, je lui avouais combien je trouvais cette musique magnifique, et que j’aimerais pouvoir en jouer. Elle voulut me confier son violon pour essayer, quand maitre Killian apparut et me somma de partir. Je le fis sans protester.

Plusieurs fois je revis la dame jouer de son violon. Je l’observais, analysant ses gestes sûrs, ses doigts allant sur les cordes et sa main jouant de l’archet. Tous ses gestes furent gravés dans ma mémoire. Un jour, la dame m’invita dans sa chambre, décidée à m’apprendre le violon. Elle me le confia et m’expliqua comment le tenir. C’était dur, le violon était un peu lourd pour mes petits bras, et mes doigts étaient trop petits. Pourtant je m’appliquais à faire comme si de rien n’était, et je la sentis guider ma main sur le violon. Les sons n’étaient pas harmonieux du tout, et me faisaient mal aux oreilles. Je recommençais en me rappelant comme elle tenait l’archet. Le son était mieux, mais ce n’était pas encore ça. Il manquait quelque chose. Et puis je me souvins des autres doigts. Je les plaçais, sous son œil attentif et sortit alors un son mélodieux. Je souris, fier de moi tandis qu’elle m’applaudissait. Je recommençais, ressortant le même son, puis je changeais, recopiant les gestes que j’avais vu plusieurs dizaines de fois. Je continuais ainsi refaisant tous ses gestes, d’abord peu sûr, puis plus assuré jusqu’à rejouer ce morceau qu’elle jouait si bien. Je me suis emporté dans une spirale de joie telle que je ne pouvais m’arrêter. Quand je finis, mes doigts étaient en sang, et l’aristocrate me regardait avec un air effaré. Que se passait-il ?

Elle soigna mes doigts et me demanda où j’avais appris à jouer ainsi. Je lui dis le plus sérieusement du monde que c’était en l’observant que j’avais appris. Je l’épatais pour le coup, et elle entreprit dans les jours qui suivirent de jouer d’autres morceaux devant moi. Je les reproduisais à la perfection, et même mieux qu’elle car j’avais une telle volonté de jouer malgré la douleur et ma faiblesse que cela rendait ma musique transcendante selon elle.

Et puis elle partit, n’ayant plus rien à faire chez les Maresti. En secret elle me donna son violon et depuis je le garde précieusement caché dans ma chambre. Depuis je joue quand le risque est minime, reproduisant les airs que j’entends à la radio ou sur les disques, ou créant moi-même mes musiques en agençant les sons de manière à créer quelque chose de magnifique.

Et puis un jour j’ai été moins prudent que d’habitude. Maitresse Hécate me surpris à jouer et pour la première fois depuis longtemps j’eu peur. Elle allait me battre, m’enlever mon violon ou pire le détruire. Mais non elle ne fit rien de tel. Au contraire elle m’ordonna de rejouer si bien que je restais un moment à ne rien faire. Quand elle me le réordonna d’un ton qui ne souffrait aucune discussion je m’exécutais, légèrement effrayé. Mais quand je vis son air s’adoucir, cela m’encouragea à jouer de mon mieux. Quand j’eu finis, mes doigts étaient en sang et maitresse Hécate vint les lécher pour qu’ils arrêtent de saigner.

Dès le lendemain, maitre Killian me donna à maitresse Hécate. Contrairement à mon ancien maitre, elle a décelé mon don pour l’observation et a décidé de le mettre à profit. Je ne suis pas qu’un simple esclave, je suis aussi le plus à même de toucher l'âme d’Hécate Maresti.
____________________________________________

Comment trouvez vous le fofo ? Bof, je m’en fiche, tout m’est égal.
Où l'avez vous connu ? Maitresse Hécate m’a trainée ici par la peau des fesses.
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Eleslas
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MessageSujet: Re: Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain]   Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain] Icon_minitimeJeu 4 Déc - 0:10

Validé.
Tu veux bien me cirer les chaussures ou c'est réservé aux vampires ?
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Fidèle, esclave d'Hécate Maresti [Humain]
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