Cassiopée Thornfall [Sang Pur]

Thème de Cassiopée

Nom et Prénom
Mon prénom évoque les étoiles, une douce constellation, Cassiopée... Mon nom de famille est brutal et me
rappelle à la réalité, Thornfall.

Age
789 ans et des poussières. J'ai bien failli arrêter de compter les siècles, mais j'y ai renoncé. Ils nous rattrapent
toujours... Je semble plus jeune ? Oh, comme c'est gentil...
Cassiopée esquisse un sourire carnassier.

Sexe
Je suis une femme depuis ma naissance, et jamais ça ne changera, croyez-moi.

Race
Vampire, l'une des dernières de la lignée des Thornfall...



Métier
Modèle pour les écoles d'Arts (uniquement pour les cours du soir)

Faction
Je hais les humains. Oui, ils sont seulement bons à être asservis et à nourrir les plus faibles d'entre nous, cette
sous-race que sont les transformés. Vous l'aurez compris, je suis une Nocturame...

Arme de prédilection
Je n'aime pas les armes. En général, je préfère de loin utiliser mes pouvoirs, les ayant perfectionnés au fil des
siècles. Pourtant, lorsque je suis dans l'obligation de me battre - oh, j'ai horreur de le dire, ça m'écœure... - à
"l'humaine", je privilégie les revolvers, c'est moins salissant. J'ai également dans un placard secret un fusil à
pompe, plus décoratif qu'autre chose, je dois dire... Je ne sais même plus où j'ai mis les cartouches...

Pouvoirs
Offerts
- Voix d'autorité
- Régénération instantanée
- Transformation en papillon
- Vision sanguine (visions des veines)

Choisis
- Divination (précognition) - Maîtrise parfaite
- Illusion - Maîtrise parfaite
- Effacement de la mémoire - Maîtrise parfaite
- Ordre inflexible (sur tous vampires)

Point faible (malus)
- Goût de cendres
- Regard sanglant
- Lividité cadavérique
- Allergie au soleil

Point fort (bonus)
- Charisme écrasant
- Beauté irréelle
- Aura sensuelle



Description Physique
Je suis belle.
De tous temps, j'ai été une beauté. J'ai su m'adapter à chaque époque pour répondre aux critères de beauté de
mon temps. Il faut dire qu'avec ma chevelure d'un superbe blond vénitien tirant sur le roux et ma peau couleur de
lait, j'ai toujours attiré les regards. Certains vous diront que j'ai un teint blafard, d'autres utiliseront le terme de
cadavérique, mais moi j'aime ça. Où est le problème ? Ainsi je correspond tout à fait à l'idée que l'on se fait des
vampires de romans, non ? Mes yeux rouges contribuent à cela, mais pour passer inaperçue dans la rue, aux yeux
des humains, je porte des lentilles de contact. Autrefois, ça n'existait pas et j'étais bien embêtée. Je me faisais
souvent passer pour une aveugle, les yeux constamment mi-clos. Mais grâce aux lentilles colorées, c'est
maintenant inutile. Je peux me promener à ma guise parmi les humains, ils ne remarquent pas la différence.
En revanche, le soleil ne m'aime pas, tout autant que je le hais. Dès que je m'expose à cet astre, ma peau si
parfaite se couvre d'affreuses pustules et me brûle atrocement. Les médecins appellent cette maladie la
porphyrie, lorsqu'elle atteint des humains.
J'attire les hommes, tout autant que les femmes. Que voulez-vous, c'est ça, la classe... Etant modèle pour de
jeunes artistes post-pubères, vous comprenez que je fais des heureux... Et des envieux. Mon corps est sublime,
la perfection incarnée. J'ai une poitrine ronde et ferme, agréable sans sombrer dans l'opulence, un ventre plat
que j'entretiens avec beaucoup d'exercice, des hanches fines, des fesses rebondies et aussi fermes que ma
poitrine, et mes jambes... Ah ! Mes jambes... Déjà, j'en ai deux, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Et puis,
elles sont galbées, douces et longues, si longues... Même si je ne suis pas très grande, j'ai de longues jambes qui
font ma fierté.
Je m'aime. Je suis belle.

(Description absolument pas objective puisque du point de vue exclusif de Cassiopée... ndlj)

Description Mentale
Je suis une femme qui sait ce qu'elle veut. Déterminée, volontaire et prête à tout pour parvenir à mes fins, c'est
moi qui ai inspiré à ce cher Machiavel sa si célèbre phrase : "La fin justifie les moyens". Vous ne me croyez pas ?
Pourtant, lui ne doutait pas de moi lorsque je partageais ses draps...
J'aime jouer de mes charmes et de mon corps pour obtenir ce que je veux. Après tout, pourquoi se contenter de
peu lorsque l'on peut tout avoir. Je suis l'incarnation parfaite des sept péchés capitaux.
L'orgueil, tout d'abord. Je m'aime et je le revendique. Je suis parfaite à tous points de vue et je ne vois pas
pourquoi je n'irais pas m'en vanter. Il faut bien se faire sa propre publicité, non ? Et puis je suis intelligente et
douée de mes mains. On peut dire que j'ai été gâtée par la nature, moi je dis que je suis née ainsi, mais j'ai
entretenu seule mes atouts, tout le mérite me revient.
La paresse ensuite. Je déteste que l'on me dise quoi faire. J'aime me prélasser des heures dans un bon bain bien
chaud, accompagnée d'une ou deux "friandises"...
Car oui, je suis aussi gourmande... J'aime le sang, c'est d'ailleurs la seule chose dont je puisse me repaître, le
reste ayant un furieux goût de cendre dans ma bouche si délicate...
Je suis également d'une jalousie extrême, bien que je ne pense pas avoir quoi que ce soit à envier aux autres.
Pourtant, c'est bien le cas. L'envie est un autre des péchés dont je suis l'incarnation. Je suis incapable de me
contenter de ce que j'ai. Quand quelqu'un a quelque chose de plus beau - et surtout de plus cher - que moi, il me
faut impérativement quelque chose de meilleur que ce qu'il a. Sinon ça me rend complètement malade...
Et quand je suis malade, je m'emporte très vite. Irascible, il vaut mieux éviter de me mettre en colère. Là, je ne
me reconnais pas moi-même. Il m'est arrivée de nombreuses fois de tuer par simple colère, et je peux vous
assurer que c'était à chaque fois un véritable massacre...
Je suis riche, et j'aime l'argent. Molière avait écrit une magnifique pièce, l'Avare... Lorsque je l'ai vue la première
fois, c'était à Paris, avec ce cher Jean-Baptiste Poquelin dans le rôle phare... Ah ! Comme je m'étais sentie
proche d'Harpagon, à cette époque...
Enfin, l'un de mes plus grands traits de caractère serait sans nul doute la luxure. J'aime le sexe, je ne dirai jamais
le contraire. Insatiable, je multiplie les partenaires, hommes et femmes - parfois les deux en même temps -
jusqu'à m'en faire tourner la tête. Pourtant, je ne suis pas une nymphomane... Non, je ne couche pas avec
n'importe qui. Ce n'est pas tout le monde qui peut toucher ce qu'il voit... Je suis assez respectable pour ne pas
me laisser aller à la débauche comme une vulgaire prostituée...



Comment trouvez vous le fofo ?
Magnifique !

Ou l'avez vous connu ?
Par les admins. ^o^

Histoire

J'ai sept cent quatre-vingt neuf ans, et croyez-moi j'ai vu beaucoup de choses durant mon existence. Il serait
bien trop long de tout vous raconter, aussi me contenterai-je de vous narrer les situations les plus drôles, les plus
tristes et les plus cocasses que j'ai vues ou vécues durant ma longue vie.

Tout commença avec ma naissance...



La naissance et l'enfance

Je suis née au Moyen-Âge, au début du XIIIème siècle. Ma naissance se fit en France, sous le règne du fier
Philippe Auguste. A cette époque, les croisades commençaient, et ma propre naissance fut une véritable épopée
pour moi.
Pourquoi sortir du ventre maternel ? On y est au chaud, on y mange bien et l'enveloppe qu'est notre mère nous
protège de toute agression. J'étais bien, au sein de ma mère, pourtant je fut forcée d'affronter le froid extérieur,
forcée par ces deux mains rugueuses qui m'extirpaient du ventre maternel, et bientôt l'air pénétra mes poumons
pour la première fois, les gonflant comme deux ballons fripés. La douleur, puis les cris, et les pleurs. C'est horrible,
de naître. C'est douloureux, effrayant, traumatisant. Mais il faut bien en passer par-là...
Ma mère eut de la chance, un accouchement sur deux à cette époque se terminait mal pour la mère. La mienne
n'eut qu'à se repaître de l'une des servantes présentes alors pour aller mieux. Elle avait accouché dans son lit,
presque accroupie, et j'étais enfin arrivée, petite chose hurlante née au beau milieu de la nuit.
Ma petite enfance se déroula sans gros problème. J'étais une enfant épanouie, adorable et bien éduquée. Mes
parents avaient payé les services d'un précepteur, et il me fit la classe avec tant de zèle que je devint une élève
appliquée, quoiqu'indisciplinée. Je n'aimais guère étudier, malgré mes grandes facultés. Mon précepteur était
humain, et ce fut son sang que je goûtai pour mon premier véritable repas...


Le premier sang


[A venir]