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 Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]

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Kimiko
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MessageSujet: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitimeDim 25 Jan - 14:18

Fiche d'une Impératrice Enfant





Nom et Prénom:

Si, d'aventure, vous vous risquiez à lui demander son nom, tout ce que vous obtiendrez de la grâcile petite poupée serait un regard malicieux et un sourire des plus étonemment charmant. Puis viendrait cette réponse que, bien volontairement, la demoiselle se ferait un malin plaisir de faire la plus complète. Aussi vous répondrait elle de sa voix chantante qu'elle se nomme Kimiko Hinata Inoue Maresti.

Puis, devant votre air sans doutes des plus dubitatifs, elle sourira dans un battement de cils. Kimiko s'amuse toujours de ces réactions que l'énoncé de son nom peut susciter. Elle ? Une Maresti ? Certes en effet. Ainsi en décida le Destin et la jeune femme arborre fièrement ce nom qui est le sien mais que, pourtant, elle n'apprécie que fort peu. Celui ci ne représente qu'une si infime partie de ce que Oniryuu et elle sont ! Tout juste le patronyme hérité d'un paternel plus imposé que choisi par leur mère et dont ils ont hérité eux aussi. Mais le nom des Maresti est nimbé d'une certaine aura dont la jeune femme aime à se drapper.

Pour le reste, c'est cet autre nom, Inoue, qui la ravit et la comble de bonheur. Celui qui rappelle le berceau de cette famille, à présent éteinte ou tout comme, mais dont, Kimiko le sait, sa moitié et elle même n'auront de cesse de faire perdurer l'éclat.

Kimiko, l'Impératrice Enfant... Telle est la signification de ce prénom qui est le sien et que, de toute évidence, lui sied à merveille. Cependant, il est un être, un seul, qui peut se targuer de l'appeller par ce surnom qu'il lui trouva et qu'elle ne permet à personne d'autre que Ryuuhiko d'user : Hakuchyô et qui signifie "cygne"

Age:
La demoiselle aux apparences juvéniles et si frêles d'une fleur à peine éclose vit le jour il y a de cela presque 212 ans. Mais que sont ces deux siècles en comparaison de ceux, ci nombreux, que l'Eternité lui réserve encore ? Rien d'autre que poussières de Temps, minuscules étincelles qui font de Kimiko encore une bien jeune personne.

Sexe:

A moins d'être atteint, pauvre de vous, de cécité, un simple regard sur la silhouette de la jeune femme suffira pour vous convaincre de sa radieuse, et bien envoûtante, féminité.
Et, même s'il s'avérait que vos yeux demeurent clos ou vitreux alors la mélopée de sa voix presque toujours chantante saura vous en convaincre.
Mais si, comble du malheur pour vous, vous vous voyez atteint et de cécité et de surdité alors je suis désolée, mais je vous déconseille fortement de laisser vos mains venir vérifier par elles mêmes mes dires... sauf si vous ne désiriez finir, en plus de toutes vos infirmités, finir amputé des deux mains !
Kimiko est une femme, n'en doutez pas !

Race:

La question est elle des plus pertinente ? Pour qui connait le patronyme de la jeune femme certes pas mais enfin... Puisqu'il est des formalités auxquelles il est, parfois, bon de se soumettre, permettez que je vous reprécise donc que le petite poupée est un Vampire de Sang Pur. Née dans ce clan auquel elle ne se sent que peu reliée, Kimiko est pourtant, et à part entière, une Maresti.

Métier:

Empreinte de ces traditions que sa mère lui légua, la jeune demoiselle montra, dès son plus jeune âge, un talent plus que prononcé pour la calligraphie et le dessin. A l'inverse de bien des membres de sa "famille" Kimiko ne s'est jamais réellement sentie attirée par les affaires... Peut être cela viendra t'il avec l'âge mais, pour l'instant, la demoiselle se contente de se laisser vivre, pratiquant plus comme un "loisir" que comme un réel métier son Art. Mais, plutôt maligne et désireuse d'innover un tant soit peu, Kimiko a remplacé la toile habituelle par le plus merveilleux des supports : la peau humaine. La jeune vampire est donc calligraphe sur peau ou tatoueuse comme le diraient certains mais, consciente que sa folie sanguinaire l'empêcherait d'exercer officiellement cette profession, elle se contente de s'exercer sur ces esclaves que son Oniryuu lui offre de temps en temps. Après tout... qui se soucierait de la disparition d'un simple esclave ?

Faction:

Le Bien et le Mal ? La Paix ou la Guerre ? De simples mots qui avaient même le don d'exaspérer, et au plus haut point, la jeune demoiselle. Tout juste de vagues notions auxquelles elle refusait, de façon on ne peut plus obstinée, de souscrire celles ci étant, de toutes manières, affaires de point de vue.

Quel était le sien ?
Bonne, et judicieuse question, cette fois. Kimiko aurait pu se cacher derrière cette Folie Sanguinaire ou cette soit disante malédiction d'anthropophagie qui l'atteignaient pour justifier ses penchants mais il n'en était rien. La demoiselle abhorrait ces viles créatures qu'étaient les Humains et ne supportait que, bien difficilement, de ne pouvoir tous les exterminer, les rendre exhangue pour ensuite mieux se repaître de leurs chairs. Les Humains étaient des êtres inférieurs, des individus dont l'existence ne valait pas même la peine que l'on s'y intéresse ou s'y attarde ! Juste du bétail !

Mais la si jeune infante des Ténèbres se devait de composer, bon gré mal gré, avec ces lois que certains mollassons et autres pleutres avaient cru bon d'édicter... Mais s'il lui fallait taire, ou plutôt prendre soin de dissimuler aux yeux de tous, ses penchants plus que prononcés et ses envies de réduire à néant l'espèce Humaine... Alors Kimiko se joindrait à la seule faction dont elle se sente proche : les Nocturame. Pourquoi eux ? Tout simplement parce que leurs buts sont les siens. Parce qu'elle apprécie leur virulence et leur violence. Sans parler de cette sournoiserie et de cette perfidie dans leurs actes si "répréhensibles" qu'ils en sont cachés... Oh oui ! Kimiko aime cette faction et s'y sent on ne peut plus à son aise...


Arme de prédilection:

Peu nombreux sont ceux qui pourraient, ne serait ce que seulement imaginer, la fragile petite poupée de nacre une arme à la main. Mais, comme bien souvent avec l'Impératrice, leur sale habitude de ne se fier qu'aux apparences les perdrait ! Car, oui, Kimiko sait se battre ! De la famille de sa défunte mère, la jeune femme tient son goût et son habileté à manier les armes blanches et notemment ces Katanas qu'elle garde jalousement dans le secret de son boudoir. Et, croyez moi, elle peut se montrer d'une redoutable efficacité avec un katana en main... surtout si la soif ou la faim la tenaillent !

Pouvoir:

Pouvoirs dûs à son rang de Sang Pur:
- Voix d'autorité
- Régénération Instantanée
- Transformation en papillon
- voie Sanguine

Pouvoir de sa Famille les Maresti
- Possession

Pouvoirs choisis
- Effacement de la Mémoire
- Acrobatie
- Chant hypnotique

Points faibles (malus):

- Folie Sanguinaire (+2)
- Anthropophagie (+2)
- Kleptomanie (+1)

Points forts (bonus):

- Charisme écrasant (-2)
- Salive cicatrisante (-1)
- Regard Parfait (-1)
- Charme Animal (-1)


Dernière édition par Kimiko le Lun 26 Jan - 5:45, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitimeDim 25 Jan - 14:21

Description Physique:

Dehors les premières lueurs de l'aube venait déchirer le voile ténébreux de la nuit. Déjà était venu le temps pour les siens de s'en aller cueillir le plus doux, et mérité, des Sommeil. Assise devant sa coiffeuse, la jeune femme laissa un instant son regard admirer ce paysage auquel, d'ordinaire, elle accordait si peu d'importance. Pourtant cela était si beau ! Mais tellement moins beau et moins parfait que ce corps d'homme que, se retournant, légèrement, elle aperçut alangui dans leur couche. Ne comprenant pas pourquoi, même après tant d'années, Ryuuhiko parvenait toujours à faire naitre pareil, et si ardent, désir en son sein diaphane, la vampire sentit ses joues s'empourprer légèrement. Pommettes encore parées de ces dernières rondeurs enfantines qui, bien que n'étant plus guère qu'apparences, ne semblaient pas vouloir la délaisser.

Puis, se retournant à nouveau, elle laissa ses yeux à l'éclat si faussemennt candide se poser sur la surface étincellante de ce miroir où, pendant quelques instants, elle regarda son propre reflet. Tandis que ses doigts aussi fins qu'agiles venaient délier ces minces rubans qui retenaient encore sa longue chevelure de jais, ses lèvres si parfaitement ourlées et bien délictament charnues s'entrouvraient pour entonner l'une de ces mélopées que la belle aimait à chantonner lorsqu'elle était heureuse. L'instant d'après ses longues et bien raides méches au reflets presque bleutés retombèrent en pluie autour de ce minois ovale. Prenant le temps de brosser, patiemment et méticuleusement, la soie de sa chevelure, la jeune épouse sourit doucement devant cette image de petite poupée angélique que le miroir ne cessait, depuis des décénies, de lui renvoyer.

Image comme figée dans le temps, parfaite icone d'une poupée au teint de nacre qui en abusaient toujours plus d'un. Kimiko rit doucement, s'amusant elle même de ce physique enfantin qui serait, à jamais, le sien et dont elle avait l'une de ses armes les plus redoutables. Personne ne se méfiait jamais de ce visage où se devinaient aussi bien son héritage maternel que paternel. De grands yeux en forme d'amandes où étincellaient de petits éclats de noisettes aux reflets ambrés et qui, par la grâce d'elle ne savait qui, ne variait jamais de teinte même lors de ses pires crises de folie sanguinaire. Un regard de biche dont la douceur et la candeur étaient encore accentuées par ces longues rangées de cils fournis et d'onyx que la belle aimait à laisser doucement bruisser comme les plus fragiles des ailes de ce papillon qu'elle devenait parfois. Des sourcils fins et bien dessinés qui se levaient parfois lui donnant alors l'air d'une petite fille boudeuse. Un nez tout petit et tout fin qui se retroussait souvent en la plus adorable des mimique. Petite bouche en coeur qui cachait les plus carnassières, et meurtrières, des canines. Mais une bouche qui, pour l'amour d'un seul, pouvait aussi se faire de velous et dispenser les plus tendres des baisers et des caresses.

Ce frère, cet amant et cet époux qu'elle s'apprêtait maintenant à rejoindre entre leurs draps de satin. Délaissant sa coiffeuse, laissant sa si menue et petite silhouette parcourir, de sa démarche si aérienne qu'elle en devenait dansante, la vaste chambre qui était la leur, Kimiko souriait, presque avec timidité. Debout au pied de ce lit qui était le leurs, elle laissa son regard venir se fondre dans celui de son amant. Puis, sans la moindre pudibonderie, elle dénoua la ceinture de ce kimono traditionnel qu'elle portait encore. Lentement d'abord, le tissu glissa sur cette peau au grain de velours et à la pureté de la nive elle même. Dévoilant le galbe de ces épaules rondes et étroites, puis laissant apparaitre l'aube de cette poitrine fière et altière bien que guère des plus imposante. Dans un silence enveloppant l'étoffe cut un peu plus tandis dénudant à présent la taille souple et si fine de la vampire, son ventre ferme et impeccablement plat. Puis, se retournant, elle laissa choir au sol, dans un simple froissement de tissu, ce vêtement, dévoilant alors aux yeux de son aimé ce tatouage qui ornait sa divine chute de reins. Ce dragon qu'elle s'était fait faire en honneur à son Prince Dragon, son unique amour. Ce sublime dessin qui marquait sa peau délicate, ce serpent si particulier qui ceignait ses hanches fines, courant le long de la naissance du galbe de ses fesses pommelées et fermes, symbole éternel d'un Amour que rien ne viendrait jamais ternir ni entâcher. Laissant son regard glisser par dessus son épaule, la sylphide au corps de nacre perdait toute sa candeur enfantine pour se faire divine femme. Faisant face, dans toute la splendeur de sa nudité à son Oniryuu, elle laissa ses jambes fuselées la mener jusqu'à cette couche où, à l'invitation de son époux, elle prit alors place.


Description Mentale:

Rien qu'un léger souffle sur sa nuque grâcile... Rien que le doux et si chaleureux contact des mains de sonamant venant à la découverte, sans cesse renouvellée, des moindres courbes de son corps opalescent... Rien que ces mots que leurs regards, fondus l'un dans l'autre, énonçaient avec plus d'assurance et de tendresse que n'auraient jamais pu le faire leurs lèvres scellées... Kimiko se sentait, enfin et si pleinement, elle même. Là, bien à l'abris dans cette alcôve, nid de leurs étreintes passionnées, la poupée s'était effacée devant la femme. Sa femme.

Par l'interstice de ces volets légèrement entrouverts, les premiers rayons du soleil levant venaient s'immmiscer dans cette chambre où deux êtres laissaient leur fusionelle passion s'envoler, les guider vers des cieux de plaisir et de jouissance. Un instant, les fils de lumière vinrent jouer sur le visage de la demoiselle, laissant celui ci baigner entre un océan d'obscurité et une mer de clarté. Peut être est ce ainsi, dans sa plus parfaite simplicité, qu'il était alors possible de cerner, ne serait ce qu'un peu, cette complexe personne qu'était la jeune Kimiko Inoue Maresti. Délicate et frêle créature que l'on pourrait tout aussi bien qualifier de céleste que de déchûe. Etonnante petite poupée de nacre à qui l'on eut donné le Bon dieu sans confession mais qui recellait, en son sein, la plus brûlante des âmes maudites. Ange candide et enfantin mais dont, en ce moment d'extase, les gémissement de plaisirs laissaient se dévoiler la femme maitresse qu'elle était tout autant.

Kimiko était un être mystérieux dont nul, hormis Oniryuu, ne pouvait réellement se targuer de la connaitre. Qui était elle ? Que pensait elle ? Nul ne el savait jamais. Ouvrage des plus précieux et dont les pages recelaient milles et un secrets, milles et un trésors que la jeune femme préservait jalousement, refusant à quiconcque le droit de les admirer, de les toucher ni même de les découvrir. Kimiko était une femme fleur, une divine enfant qui, très tôt, avait su prendre parti de son physique angélique pour mieux en jouer et en abuser même. Au yeux de cette société où elle se fondait à merveille, tous ou presque la prenaient pour une délicate et on ne peut plus agréable personne. Sa compagnie était des plus appréciées pour en pas dire recherchée : sa joie de vivre étant un pur régal, sa discrétion et, pourtant si feinte, timidité la plus sulfureuse des invitations à la protéger, al séduire, la dévergonder peut être même bien... Kimiko, de par ce qu'elle était autant que de par son Charisme imposant, ne laissait personne indifférent et, où qu'elle se rende, elle devenait rapidement le centre d'intérêts. La grâce de ses mouvements, la justesse et la pondération de ses propos, la finesse de ses traits d'esprit autant que d'humour... Autant d'atouts et d'atours que la belle aimait à arborrer afin de mieux dissimuler ces sombres desseins et ces ténébreuses facettes qui, pourtant, la caractérisaient bien mieux ! Tellement mieux même !

Kimiko était très loin d'être cette frêle et candide créature dont les gens peinaient à se méfier tant ses regards enjoleurs et ses moues boudeuses de petite fille parvenaient à avoir raison de leur méfiance. LA jeune femme était une eau dormante qui ne demandait qu'à, la moindre occasion, s'éveiller pour mieux se faire typhon dévastateur ! Intelligente autant que rusée, elle avait eu tôt fait de comprendre qu'il lui serait dangereux d'afficher ou de claironner trop haut ces pensées que son coeur hurlaient en elle. Kimiko, celle qu'on prenait pour un Cygne grâcile ou un Ange, n'était qu'une peste fourbe et cruelle qui, contrairement à ce qu'elle laissait sciemment penser, haissait ces Humains en qui elle ne voyait, au mieux que des jouets dont elle finissait bien souvent par se repaître, et au pire des déchêts dont il fallait débrasser le Monde. Cette folie sanguinaire, et cette anthropophagie qui le tenaillaient souvent, la surprenant parfois de façon bien incongrue, ces deux soit disantes tares eurent pu lui poser des soucis mais il n'en était, jusque là et fort heureusement pour elle, rien. Consciente des dangers que ces deux petits penchants pouvaient générer comme soucis elle avait appris, si ce n'est à les dominer, du moins à les circonscrire et à ne les assouvir que sur ces esclaves que son frère adoré lui offrait si généreusement.

Alors se révélait la plus bestiale des facettes de cette poupée de porcelaine. Le masque de la poupée se fissurait laissant apparaitre le visage grimaçant de la bête qui ne demandait pas mieux que de réinventer, encore et toujours, de nouvelles façons de maltraiter, torturer, et mettre a mort ces pauvres gueux dont, inlassablement et gouluement, elle se délectait ensuite. si jamais la demoiselle eut été soumise a la boulimie ce ne serait que de la chair humaine. Pour assouvir ces appétits anthropophages ? En partie...

Car il y avait une autre chose dont Kimiko n'aurait pu se passer. Cette peau d'homme qui frissonnait doucement sous les caresses de ses ongles acérés, cette chair aimée dont elle aimait à s'enivrer du parfum et redessiner du bout de sa langue et de ses lèvres les moindres plens et déliés. La peau de Ryuuhiko. Cet homme à qui elle s'était liée à jamais, lui vouant la plus dévorante et incommensurable des passions. Son époux, son frère, son amant... Il était tout pour elle et il n'y a rien qu'elle n'aurait pu faire pour lui plaire, le voir sourire ou le savoir heureux ! L'univers pouvait bien s'écrouler, l'impétueuse et égocentrique demoiselle s'en fichait éperdument ! Mais qu'on tente seulement de les éloigner l'un de l'autre et là elle était perdue ! Fusionels ? Sans doutes en effet. Chaque minute passée loin de lui était un supplice même si elle n'en laissait rien paraitre. Un orage grondait entre eux qu'elle frôlait l'envie de se suicider. Extrême ? Oui. Ryuuhiko était son monde c'était aussi simple que cela. N'était il pas d'ailleurs celui auquel elle avait fait le plus sincère et éternel des serments ? Celui d'être sienne, et rien que sienne, jusqu'à la fin des Temps.

Kimiko, dans son esprit un peu dérangé et fantaisiste, ne concevait que, bien difficilement, ce que la loyauté signifiait. Oh bien sur, on lui avait appris, inculqué, enseigné, enfoncé dans son joli crâne qu'elle devait référence, obéissance et loyauté aux membres de cette fmille que l'on prétendait sienne. Elle le savait et faisait minde de s'y plier même si, en toute honnêteté, cela l'ennuyait plus qu'autre chose. Mais, par amour et respect envers celui qui était son époux, elle faisait en sorte d'étouffer ses instincts rebels et s'efforçait toujours de faire montre de déférence envers ses ainés et respectait, presque sincèrement, ce Patriarche qu'elle ne prenait guère plaisir à croiser. Comme si cet homme eut été capable, un peu comme son Oniryuu, de voir au delà des apparences...

Kimiko est encore bien jeune et il est fort probable qu'elle doive apprendre à tempérer ses ardeurs et à mieux contrôler ses accès de folie... Du moins si elle ne veut pas risquer, un jour prochain, d'encourrir le courroux des siens et des Chasseurs.


Dernière édition par Kimiko le Lun 26 Jan - 2:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitimeLun 26 Jan - 2:41

Histoire:

Les corps avaient exhulté, se repaissant de cette passion et de cet amour que, toujours, leurs étreintes faisaient naitre. La jouissance avait eu raison de leur dernières forces et, déjà, les deux amants enlacés, s'en allaient voguer vers les rives bienveillantes et apaisantes du pays des songes. Lovée au creux des bras de son amant fraternel, la petite poupée ronronnait doucement, laissant le souffle paisible et serein de son époux la bercer. Puis un rai de lumière, bien mutin, vint troubler son endormissement, venant jouer son visage, caresser sa nuque offerte pour finir par venir se poser, comme une muette invitation à se souvenir, sur cet anneau dont, jamais au grand jamais, l'Impératrice ne se séparait. Alors, avec d'infinies précautions, prenant grand soin de ne point l'éveiller, la jeune femme se releva et, se retournant, laissa ses prunelles ambrées venir caresser, esquisser du bout de ses cils, les traits de ce visage adoré. Bientôt les mains se vinrent se joindre à ce ballet de tendresse et, d'une caresse aussi légère qu'une plume, les doigts de la poupée vinrent effleurer la pomette de cette joue d'homme, redessiner, si doucement, le contour de ses lèvres où, à présent, sa bouche rosée venait déposer un bien chaste baiser. Puis, sans faire le moindre bruit, la demoiselle se releva. Couvrant sa nudité de ce kimono qui reposait sur le sol, s'approchant de cette fenêtre entrouverte, la jeune demoiselle observa le soleil doucement se lever sur ce qui serait un nouveau jour. Une autre journée... Encore une. Que de mois, d'années et de décennies déjà vécues ! Que de temps s'était déjà écoulé depuis cette froide nuit hivernale où, quelques deux cent douze années plus tôt, l'Impératrice avait vu le jour ! Que d'épreuves, que de douleurs éprouvantes et de joies incommensurables étaient déjà venues jalonné son existence ! Elle que, pourtant et aujourd'hui encore, tant de gens persistaient à considérer comme une enfant !

Une enfant ? L'avait elle seulement jamais été... Kimiko ne se souvenait plus. Pourtant... Pourtant elle aurait du ! Elle devait se souvenir ! Soupirant, l'air aussi las qu'exaspéré, elle vint rejoindre cette méridienne où elle se laissa mollement choir. Bien sur qu'elle se souvenait ! Comment aurait elle pu oublier ce que, pendant si longtemps, son frère adoré et sa tendre mère avaient pris tant de soin de lui inculquer. Cette histoire qui n'étaient que la leur... Ces bribes d'un passé, d'une famille qu'elle n'avait jamais connue mais à laquelle, étrangement, elle se sentait bien plus appartenir que celle dont, pourtant, elle portait le nom.

Les Maresti...Oui, l'Impératrice portait ce nom et, à vrai dire, elle en était fière. Sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi, sans qu'elle le réalise véritablement, la jeune femme savait qu'elle était des leurs. Ils étaient ceux qui l'avaient vu naitre. Ceux auprès de qui elle avait grandie et ceux auprès de qui, aujourd'hui encore, elle vivait et demeurait. Aux Maresti elle avait prêté comme un serment, tacite et bien pesant, d'allégence. Par déférence envers ce père dont elle ne se sentait pas le moins du monde proche mais dont elle avait hérité la fougue et le côté vindicatif qui étaient siens. Kimiko était une Maresti à part entière et, qu'elle le veuille ou non, elle le demeurerait à jamais.

En ses veines coulait ce sang... Mais en ses veines coulait aussi un tout autre sang. Celui de cette mère, à présent disparue, mais qu'elle n'oublierait jamais. Avec un sourire presque mélancolique sur els lèvres, les yeux embués de larmes cristalines, elle se souvint enfin. Les images affluaient en son esprit. Elle se revoyaient, son frère, sa mère et elle, attablées ensemble et la petite fille qu'elle était alors, écoutait, les yeux écarquillés et luisant de passion, cette histoire qu'Aimi leur transmettait. Cette histoire qui était avant tout la sienne mais dont elle tenait à ce que ses enfants se souviennent. Pour qu'ils sachent qui ils étaient. Pour qu'ils comprennent. Pour qu'ils n'oublient jamais ! Pour qu'ils deviennent les ultimes, et terrifiants, légataires de cette famille qui, sans le sacrifice de leur mère, aurait définitivement péri.

Oui, elle savait. Aimi, cette douce fleur aux épines acérées, s'était laissée faire. Pour le bien des siens, pour assurer la pérénité des siens, elle avait accepté de quitter ses terres natales, sa famille... Aimi avait tout perdu, vendant son âme et son corps à cet héritier au Sang Pur. A ce Maresti à qui elle avait fait l'honneur et l'offrande de deux magnifiques enfants. Ceux là même à qui elle entreprit d'inculquer cette culture sur laquelle, curieusement, l'un comme l'autre portèrent leur préférence. Kimiko est on ne peut plus fière de ses origines orientales qu'elle cultive soigneusement notemment au travers de ces tenues volontairement passéistes et traditionelles qu'elle aime à porter. Après tout cela lui donne encore un peu cet aspect, presque iréel et onirique, d'un Ange étrange dont on ne sait que penser. De ses ancêtres japonais la jeune femme hérita aussi ses goûts et dons pour la calligraphie et le maniement des sabres. Arts dans lesquels elle excelle même si, très loin de s'en vanter, elle a préféré en faire son jardin secret. Petit Eden macabre et des plus sanguinolants où seul Ryuuhiko est autorisé à la rejoindre.

L'enfance et l'adolescence de la jeune femme se déroule de la plus anodine des façons. Celle ci se partageant entre les enseignements de son père et de sa mère. Sans compter ces innombrables, et déjà bien heureux, moments où la petite fille s'en allait rejoindre ce frère tellement plus âgé et qu'elle adorait au delà de toute raison, de toute morale. Ils étaient frère et soeur. Ils étaient amis et confidents. Lorsque la demoiselle fut en âge de goûter aux plaisirs de la chair ce fut, presque naturellement, qu'elle les découvrit entre les bras de son Prince Dragon. Ils ne faisaient déjà qu'un alors pourquoi n'en aurait il pas été de même de leurs corps ? Jamais Kimiko ne se posa la question. Jamais elle ne se la poserait. si, peut être une fois se l'était elle posée. Lorsque, alors en âge de se marier, elle sentit nitre en l'âme de son amant de frère le plus indicible des troubles. Elle ne comprenait pas, le harcelant de questions auxquelles il ne daignait jamais répondre, s'enfermant dans un mutisme dont même elle ne parvenait à le faire sortir. Ce furent des bribes de conversations, des paroles volées que la jeune femme entendit entre sa mère et son Oniryuu qui lui permirent de comprendre. Effrayée, Kimiko ne voulut pas réaliser de suite. Le mariage ? Ryuuhiko craignait, refusait, de la voir s'éloigner. Pourquoi l'aurait elle fait ? Elle ne voulait pas se marier ! Elle ne voulait, ne pouvait s'éloigner des deux seuls êtres qui comptaient pour elle : sa mère et son frère. Plutôt mourir que cela ! Oh oui ! Kimiko se serait donné la mort plutôt que de devoir se donner à un autre que celui que son sang, autant que son coeur, avait choisi. Sans en toucher mot à l'intéressé lui même la jeune femme s'en alla trouver et sa mère et le Patriarche des Maresti, Kylian, les suppliant tous les deux de la laisser vivre parmi les siens. Kimiko ne sut jamais lequel des deux avait été convaincu par ses paroles mais, toujours est il que le jour vint où, enfin, Kimiko devint, de la plus officielle des façons, l'épouse de Ryuuhiko. De leur union le sang des Inoue et des Maresti demeurerait pur. De leur union la jeune vampire n'eut, depuis, de cesse de se réjouir.

Protégée et nimbée d'amour par son époux qui accédait à ses moindres caprices, cet homme qui veillait jalousement sur elle et prenait grand soin de cacher aux yeux de tous, même des Maresti, les tares dont elle était atteinte Kimiko mena une existence des plus doucoureuses. Guère forcée de travailler, elle passait le plus clair de son temps à s'occupper de ces superbes calligraphies et autres estampes qu'elle prenait plaisir à faire naitre de ses doigts agiles. Pourtant, toujours, en elle dormaient ces démons de Folie Sanguinaire et d'Anthropophagie ... Fantomes menaçants qui, plus d'une fois déjà, eurent pu lui couter la vie si Ryuuhiko n'avait pris le plus grand soin de faire disparaitre les traces des forfaits si répréhensibles de son épouse légitime. Kimiko faisait de son mieux pour endiguer ses penchants, tentant de les circonscrire et de ne les laisser se déchainer que sur ces proies d'esclaves que lui offrait, sans cesse, son Maitre Esclavagiste de mari.

Mais la tentation est toujours présente ! Tellement présente même... Et, depuis la mort par suicide de sa tendre mère, les choses ne font guère qu'empirer. Si, en société, la poupée continue d'être cet Ange de grâce et de douceur que tous se plaisent à fréquenter il n'en est pas de même lorsque le monde a disparu. Alors, seule face à ses démons, la jeune femme perd aisément pied. La faim et la soif renaissent de plus belle... L'envie de mettre à mort tous ces pourceaux d'Humains la tenaille. Fort ! Tellement fort... Au point même d'avoir, lentement mais si surement, fait de la jeune femme une bien fervente Nocturame. Non pas de façon ostentatoire car elle ne peut se permettre d'afficher ces choses qu'elle pense pourtant si fort. Non, Kimiko ne le peut pas, ne le fera pas. Cela nuirait aux Maresti, peut être, mais à son mari surement. Et de cela il est hors de question ! Pas pour autant inactive, la belle opère dans les ténèbres, manipulant avec toute la ruse et la perfidie dont elle est capables ces êtres dont elle fait ses pions involontaires.

L'histoire de Kimiko ne fait que commencer et si, sa passion avec Ryuuhiko fait d'elle la plus heureuse des femmes... Si son Art la comble et ses folies ne la font guère plus trembler... Il est une chose, une autre tare, que la jeune femme sent, pernicieusement, s'éveiller en elle. Tout comme sa disparue mère, Kimiko sent parfois sa raison vacciller et la mener vers des contrées ténébreuses où l'appel de la Mort se fait bien enjôleur. Kimiko alors a peur. Elle ne veut pas mourir. Elle veut vivre pour faire honneur à la mémoire de sa mère et de ses ancêtres. Elle veut vivre pour honorer ces Maresti dont elle est membre. Elle veut vivre pour voir l'avénement de son tendre époux et l'extinction de ses rats d'Humains. L'Impératrice veut vire mais la poupée, elle, sent la Mort l'appeller. Jour après jour cette folie suicidaire gagne du terrain et il n'y a guère que l'amour de son Oniryuu qui la retienne encore. Cet homme qu'elle aime mais sans autant oser lui avouer cette terreur et ces moribondes envies qui viennent souiller le Bonheur de leur vie. Ce spectre funeste qui plane au dessus d'eux semblant prêt à frapper. Kimiko, l'Impératrice enfant parviendra t'elle à vaincre ses Démons ou la Poupée de Porcelaine se laissera t'elle exploser en éclats étincellants ?

Qui sait ?
Peut être, si elle osait en parler à son amour...
Peut être parviendrait elle à comprendre et à lutter contre ce nouveau mal...
Peut être aussi pourrait elle devenir plus active au sein des Nocturame...
Tant de possibilités...
Tant de questions en suspend...
Tant de pages à écrire encore...

______________________________________________

Comment trouvez-vous le fofo?
Génial sinon, croyez moi, je dormirais depuis longtemps XD
Ou l'avez vous connu?
Dans le murmure d'un baiser offet par le Prince des Dragons
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La Traqueuse
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MessageSujet: Re: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitimeLun 26 Jan - 18:34

Sacrée fiche que tu as là oO

Allez, par les pouvoirs du crâne ancestral....

Euh non, c'est pas ça. Par les pouvoirs de la Force...

Rhaaaaaa. Non plus!

Mmmmmmm.

Je sais!

Par les pouvoirs sacrés des admins, je te déclare VALIDEE
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Fidèle

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MessageSujet: Re: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitimeLun 26 Jan - 18:59

D'autres Maresti.

Je doute qu'ils soient aussi gentils avec moi que l'est maitresse Hécate.
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MessageSujet: Re: Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR]   Kimiko "L'Imperatrice Enfant" [SANG PUR] Icon_minitime

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