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 Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine]

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La Traqueuse
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La Traqueuse


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MessageSujet: Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine]   Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine] Icon_minitimeMer 22 Oct - 12:50

Nom et Prénom : Eléonore Martel, mais tout le monde la connait sous le nom de Traqueuse
Age : 29 ans
Sexe : Féminin
Race : Humain
Particularité : Humaine dotée des capacités de vampires, ainsi que de leurs défauts.

Métier : Bibliothécaire le jour, Tueuse de Vampire la nuit
Faction : Aucune
Arme de prédilection : Un Desert Eagle et un sabre.
Descriptif de l'arme et de ses capacités : Un énorme pistolet équipé avec des balles Anti-Vampires volées aux Chasseurs. Son sabre est un katana japonais qu’elle a pris au Sang-Pur qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui.

Point faibles Vampiriques :
-Gout de cendres
-Lividité cadavérique
-Cauchemars

Points forts Vampiriques :
-Salive cicatrisante
-Contrôle de soi
-Ombre servile

Bonus humains :
-Savoir vampirique
-Sang froid
-Maniement armes blanches
-Maniement armes à feu

Description Physique : Que s’était-il passé ? Qu’était-il arrivé à la belle Eléonore pour qu’elle change ainsi ? Ses cheveux blonds, sa peau légèrement rosée, ses yeux verts… Tout cela avait disparu. Aujourd’hui, la jeune femme ne semblait plus être que l’ombre d’elle-même. Sa peau était d’une telle pâleur qu’on avait l’impression qu’elle était tout le temps malade. Ses cheveux étaient devenus si blancs. Ses yeux si pétillants de vie, semblaient avoir perdus leur éclat… Pour tous ceux qui la voyaient il n’y avait aucun, elle avait été traumatisée par quelque chose qui l’avait profondément marquée.

Mais en dehors de cela elle restait la même. Elle mesurait un mètre soixante-huit, et affectionnait sa taille de guêpe. Elle n’était pas anorexique non, mais elle aimait bien son corps mince, bien qu’il semble que depuis quelques années elle se mette à le muscler. De fins abdominaux commencent seulement à se dessiner sur son ventre, tout comme ses muscles sur ses bras. Cela parait étrange qu’elle n’en ait pas plus étant donné son acharnement pour se muscler. Déception de beaucoup d’hommes, elle a une poitrine menue si l’on peut dire qu’elle en ait une.

Parlons de son visage maintenant. De forme ovale, il peut paraitre parfois dur lorsqu’elle se concentre sur quelque chose, ou bien étonnement doux lorsqu’elle sourit, chose qu’il est devenu assez rare ces derniers temps. Depuis qu’elle s’est retrouvée affublée d’un teint cireux, il est amusant de la voir rougir, offrant un contraste étrange entre les deux couleurs. Elle porte toujours des lunettes rondes, bien que tout le monde ignore qu’elles sont désormais en verres blancs. Lorsqu’elle chasse la nuit, elle les enlève pour éviter lui étant complètement inutile. Elles ne lui servent que pour faire croire à ses amis que rien n’a changé. Tous croient qu’un événement traumatisant lui est arrivé, mieux vaut les conforter dans cette idée et ne pas montrer les véritables changements qui se sont opérés en elle.

Description Mentale : Qui peut oser prétendre connaitre Eléonore ? Personne, car elle n’est plus la même depuis des années. Ses amis, sa famille, personne ne la connait plus. Pourtant ils le croient, pensant qu’elle est toujours la même, sensation renforcée par le fait qu’elle joue de cela. Mais comment après avoir vécu ce qu’elle a traversée, et vivre sa nouvelle condition pouvait-elle être toujours celle qu’elle était autrefois ?

Le jour elle est sociable, tentant de rire le plus possible, sortant avec ses amis, aimable, bref une femme normale en sorte. Mais tout ceci n’est qu’une façade. Elle tente par ce moyen de se convaincre qu'elle est encore humaine, bien qu'au fond elle-même, elle sait très bien qu'en vérité elle est un monstre. Une haine viscérale lui noue les entrailles, haine contre les Sang-Purs qui l’ont maudite à une vie horrible. Elle traque, torture,tues. Les Nocturames sont ses proies favorites, eux qui se croient si forts et supérieurs, les voir pleurer alors qu’elle les achève, rien ne lui fait plus plaisir. Viennent ensuite les Maîtres, avec qui elle adore s’amuser. Quand à la Fraternité, elle ne s’en occupe pas. Ce sont les seuls pour qui elle ait du respect. Quant aux autres vampires, tant qu'ils ne tuent pas d'humains ils n'ont rien à craindre d'elle.

Solitaire, déterminée, patiente, rien ne peut la détourner de son but. Pour arriver à ses fins, elle n’hésite pas à manipuler humains comme vampires, s’alliant pour mieux trahir, afin d’arriver à l’objectif qu’elle s’est donné. Par son attitude elle s’est attiré la colère à la fois des Chasseurs que du Sénat, si bien que tous veulent sa mort. Pourtant, elle évite au possible de tuer les humains, ses seuls ennemis étant les vampires. Mais s’ils l’agressent, elle se défendra, et s’il faut tuer pour cela, elle tuera comme cela lui est déjà arrivé plus d’une fois. Elle n’y prend aucun plaisir, voulant protéger les humains contre les Nocturnes quel qu’ils soient, afin que nul ne souffre comme elle. Elle n'a confiance en personne, n'ayant aucun ami. Ceux qui pensent l'être sont soient des fous, soient des personnes à qui elle a donné cette illusion. Quand on a sa tête de mise à prix, on s'attend toujours à être trahie. Eléonore a une règle d'or : justice! Tout vampire qui fait du tort à un humain doit être puni, quelque soit son rang ou son statut. Nul n'est intouchable pour elle. Petit détail, la Traqueuse à un pêché-mignon hérité de son maitre chez les Chasseurs : des cigarillos. Mais elle ne les fume qu'en journée. La nuit l'odeur la trahirait auprès de ses proies.

Envahie par des cauchemars sanglants, elle tente de se convaincre qu’elle n’est pas une vampire, mais comment se dire qu’on en est pas une alors que seul le sang peut vous sustenter, toute autre nourriture ayant un gout de cendre dans votre bouche ? Elle est un monstre aux yeux de tous et aux yeux d’elle-même. Elle n’est plus humaine, elle n’est et ne veut être pas une vampire. Qu’est-elle donc alors ? Quel est sa place dans le monde ?

Histoire :

Introduction


Courir, c’est la seule chose qui lui vient en tête, courir pour s’échapper au destin funeste qui l’attend. Malheureusement pour lui, s’il était si facile de m’échapper nul ne me craindrait. Je prends mon temps, ne me pressant pas pour le rattraper. Il ne peut guère aller vite avec une balle dans la jambe. Il claudique, tentant de faire abstraction de la douleur qui le lance depuis tout à l’heure. Dommage que ces balles soient si efficaces. Il ne peut se régénérer, chose fort embêtante pour un vampire. Car sans régénération on est vulnérable, des proies faciles à tuer. L’idiot, voila qu’il s’enfonce dans un cul-de-sac. Il est à ma merci.

A peine j’entre dans la ruelle qu’il me lance tout ce qu’il trouve à sa portée : poubelles, bois, canettes. Il est aux abois, désespéré. Il sait qu’il va mourir de ma main mais espère encore pouvoir y échapper. J’évite aisément ce qu’il me lance, la peur l’empêchant de me viser correctement. Tandis que je m’avance, il se colle au mur, tremblant comme une feuille. Je lève ma main dans laquelle se trouve mon arme, ce bon vieux Desert Eagle, compagnon de tant de batailles, et le pointe sur sa tête. Il se met à genou, me supplie de lui laisser la vie sauve. De la pitié ? En avait-il eut pour ceux dont il avait bu le sang jusqu’à les vider entièrement ? Je ne dis rien et tire, explosant sa tête en giclement de sang et de cervelle. Il s’écroule sur le coté et avant de toucher le sol se transforme en poussière de cristal. Un monstre de moins dans la nature. Le pire c’est qu’il n’était même pas Dégénéré. Je hais ces vampires-là, qui prennent la vie des autres avec délectation. Du sang coule de mon visage, entièrement aspergé par la déflagration. Je passe ma main dessus avant de la porter à mes lèvres. Il n’a même pas un bon goût, si bien que je recrache le sang que j’ai en bouche. Le bruit va alerter du monde, il faut que je file. Mon arme rangée, je m’enfonce de nouveau dans les ténèbres de la ville, aussi sombres que mon cœur, tandis qu’une fois encore ma vie défile sous mes yeux.


L’insouciance


Le début de ma vie fut plutôt tranquille. Née dans une famille modeste, j’ai grandie fille unique, unique trésor de ma mère et mon père. Selon eux, vu le travail et les soucis que je leur donnais, un seul enfant était largement suffisant. Je grandis donc seule avec mes parents, ne manquant de rien en particulier. J’étais une enfant comme tant d’autres, ne me détachant pas du lot, n’ayant rien qui me rend unique. Je portais des lunettes étant myope, mais bon, plein d’enfants l’étaient aussi.

Comme toutes les filles de mon âge, je m’intéressais aux garçons, surtout à l’adolescence. Selon eux j’étais à croquer, même si je manquais de formes. Toutes mes copines avaient des poitrines plus que correctes, voire certaines généreuses, tandis que moi je n’avais qu’une menue. Au début cela me gênait terriblement, pensant que les garçons ne me remarqueraient pas si je ne portais pas « d’arguments de poids », comme ils disaient. Mais j’ai fini par accepter mon physique telle qu’il est, usant d’autres armes pour attirer l’attention des garçons. Je les torturais doucement, m’amusant de les voir déglutir ou me fixer droit dans les yeux avec plus d’envie et de désir que les autres filles plus en forme. Me voir mordiller doucement les branches de mes lunettes, ou porter ma gomme à ma bouche semblait leur faire un de ces effets.

Bien que j’attirais ainsi les garçons, je ne sortais pas sérieusement avec eux. Je prouvais juste aux langues de vipères que la poitrine ne faisait pas tout. Il fallait avoir du charme, ce que moi j’avais. Des années plus tard je suis tombée amoureuse, plus d’une fois même. J’ai connu l’amour, ainsi que les bras des garçons, mais malheureusement ces histoires ne duraient jamais. Je n’étais jamais satisfaite, ne trouvant pas ce que je voulais chez ceux que j’ai aimé. Je ne trouvais pas dans leur regard cette flamme qui animait le cœur. Ils avaient des sentiments pour moi, mais de l’amour pur et sincère ? Non. Et moi non plus d’ailleurs. Et oui, je croyais moi aussi au prince charmant sur son blanc destrier, si bien que j’ai finit par croire que l’amour n’était qu’une légende. C’est cette idée stupide qui m’a conduit à ma perte.

Mon adolescence passa, je devins adulte, passais mes études et obtint mon diplôme de bibliothécaire. Je quittais mes parents pour aller m’installer à Bellsing, travaillant à la bibliothèque nationale. Une nouvelle vie commençait pour moi. Un travail, un appartement rien que pour moi, il ne me manquait plus qu’un homme dans ma vie pour être comblée. J’aurais mieux fait de ne jamais souhaiter cela.


La rencontre


Aux yeux de mes amies j’étais une célibataire endurcie, aussi m’emmenait-elle en boîte histoire de m’amuser et de faire des rencontres intéressantes. J’en faisais. Pour un soir seulement. Des histoires sans lendemain. Combien en ai-je accumulée ? Je ne me rappelle plus. Pourtant j’espérais innocemment pouvoir rencontrer celui saurait faire battre mon cœur. Et IL vint.

J’étais tranquillement au bar lorsqu’il est apparu. Il était beau, imposant, dégageant quelque chose à la fois d’animal et pourtant de si attirant. Je rougis en le voyant, mon cœur s’emportant comme jamais auparavant. Sur le coup, j’ai pensé avoir le coup de foudre pour cet homme et d’ailleurs je ne fus pas la seule à qui il fit cet effet. Toutes les femmes pâmaient en le regardant, soupirant, se languissant en attendant qu’il daigne porter son regard sur elles. Pourtant c’est moi qu’il regardât, moi qu’il vint voir, moi qu’il invitât à danser. Je flottais, volais, tout cela me semblait si irréelle. Sa simple présence, son regard, ses mains sur ma peau tandis que nous dansions… Jamais aucun homme ne m’avait fait cet effet. J’avais chaud, brûlant littéralement, n’attendant qu’une seule chose de lui : qu’il me prenne, qu’il me dise qu’il me désirait autant que moi. J’avais une telle envie de lui, je ne me reconnaissais pas mais cela ne gênait pas. Sur le moment je me serais damné pour lui. Si j’avais su que je le serais sans même que je le veuille…

Il me proposa de continuer la soirée chez lui, et j’acceptais sans une once d’hésitation. Il m’emmena en dehors de la ville, jusqu’à une villa à l’extérieur. J’étais surprise de voir le luxe dans lequel il vivait. Pourquoi un homme comme lui s’intéressait-il à une femme comme moi ? Nous montâmes dans sa chambre, et nous succombèrent à notre passion. Un tel déchaînement de désir et de plaisir… Ce fut la première et la dernière fois que je ressentis cela. Je m’endormis dans ses bras pour ne me réveiller que bien plus tard… enchainée à son lit !


Dernière édition par La Traqueuse le Ven 24 Oct - 16:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine]   Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine] Icon_minitimeVen 24 Oct - 15:05

Le Sang


Que se passait-il ? Pourquoi étais-je ainsi enchainée ? Je tirais sur les menottes à m’en faire saigner, hurlait, pleurait pendant des heures. Et puis épuisée, je ne bougeais plus ayant perdue espoir de m’en sortir. C’est là qu’il revint, portant un calice à la main. Je le regardais, incapable de faire quoi que ce soit d’autre, ayant trop mal, trop pleurée et étant trop épuisée pour faire quoi que ce soit d’autre. Il s’assit au borde du lit, me caressant doucement la joue de sa main que je tentais vainement de fuir. Et puis, il me saisit les joues et m’obligea à boire le contenu du calice. Du sang ! Je voulais recracher ce liquide infâme, mais ne le put. Forcé d’avaler, je bus, m’étouffant à moitié avec jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien dans la coupe. Je voulais vomir ce que j’avais avalé mais n’y arriva pas. Il partit de nouveau, me laissant seule avec mes noires pensées. Il recommença ainsi plusieurs fois, ne me donnant rien d’autre à boire ou à manger. Combien de temps dura cette torture ? Des jours ? Des semaines ? Je n’en avais aucune connaissance.

Et puis un jour, il ne m’apporta pas de sang. Au contraire il apporta une dague et commença à m’entailler la peau. Je poussais un gémissement de douleur et vit le sang couler de mon corps jusqu’à ce qu’il ne coule plus et que la plaie se referme sous mes yeux. Que s’était-il passé ? L’homme rit et je découvris alors la vérité : Deux canines proéminentes. Un vampire, j’étais prisonnière d’un vampire. Je paniquais, me remettant à tirer sur mes chaines que cette fois je brisais. Le vampire me regarda avec une joie non dissimulée. A voir son expression il n’attendait que cela. Que m’avait-il fait ? Il s’approcha de moi et je m’enfuis, sautant sans réfléchir par la fenêtre et atterrit sans aucun mal sur le sol. Je n’y prêtais pas attention et m’enfuit en courant, voulant mettre le plus de distance possible entre le manoir et moi. J’ai courut encore et encore et encore jusqu’à rejoindre la route où une voiture me percuta. Je sentis tout mon corps se briser sur le coup et m’évanouit.

Je me réveillais à l’hôpital, sous perfusion et complètement endolorie. J’étais vaseuse, peinant à prendre conscience de ce qui m’entourait. Je tentais de me rendormir mais n’y parvint pas. Pourquoi faisaient-ils tant de bruit dans ma chambre ? Et puis cette odeur… Ca puait la sueur. Ca leur arrivait souvent de mettre des patients dans de telles chambres ? Je rouvris les yeux mais ne vit personne. Pourtant il y avait du bruit, je l’entendais distinctement. Je cherchais son origine sans la trouver. Un bruit de pas de géant me détruisit les oreilles, et puis la porte s’ouvrit laissant passer un médecin. C’était de lui que venait les pas. Comment arrivait-il à faire un tel boucan ? Il m’expliqua que j’avais eu un accident et que j’avais probablement des os fracturés, ainsi que des bleus. Il commença à m’examiner mais s’arrêta bien vite. Il ne trouvait plus mes bleus. Enlevant les pansements, il fut stupéfait de découvrir que je n’avais plus aucune blessure. Il sortit pour aller chercher des confrères et j’en profitais pour m’enfuir, effrayée par ce qu’il venait de me dire.

J’errais en chemise d’hôpital jusque chez moi et restait devant ma porte. Je n’avais pas mes clés. Frustrée je tapais dessus et la porte s’ouvrit, la serrure arrachée. Je ne comprenais plus, j’étais perdue. Je fermais le mieux possible mon appartement et m’écroulais en pleurant sur mon lit.


La compréhension


Je m’éveillais des heures plus tard, le soleil étant déjà haut dans le ciel. Comme une automate, je me rendis dans la salle de bain et me lavait entièrement, voulant chasser la crasse tout comme les souvenirs. Si tout cela ne pouvait être qu’un rêve, un mauvais rêve. Je sortis de la douche et me regardait dans le miroir avant de pousser un cri d’horreur. Mes cheveux avaient blanchis, ma peau était cireuse, j’avais l’air d’un cadavre ainsi ! Je m’enfuis de la salle de bain et regagnait ma chambre, cherchant par réflexe mes lunettes sur la table de chevet. Je ne les trouvais pas, et par ailleurs constatait que je n’en avais plus besoin. Trop de choses, trop de questions. Je m’assis et me calmait, tentant de faire le tri dans ma tête. L’homme qui m’avait capturé était un vampire. M’avait-il vampirisée moi aussi ? Non, c’était idiot, le soleil ne me faisait rien. Et puis j’avais un reflet, les vampires non. Pas de canines non plus, alors quoi ?

Je compris soudain. Le sang ! Le sang qu’il m’avait fait boire en quantité, cela ne pouvait venir que de là. Il fallait que je comprenne ce que cela impliquait. Je m’habillais et m’en allait chercher des informations à la bibliothèque. Mes sens étaient complètement détraqués, m’agressant à chaque instant. Les couleurs étaient trop vives, les odeurs trop fortes, le bruit assourdissant. Heureusement que la bibliothèque était silencieuse.Tous mes collègues furent soulagés de me voir, même s’ils furent effrayés par mon allure. J’avais disparue une semaine selon eux. Le directeur demanda à me voir et me donna un congé de plusieurs jours, voyant très bien que quelque chose de traumatisant m’étais arrivé. Je profitais donc de ce congé pour lire tout ce que je peux sur les vampires et leur sang, mais ne trouvait rien.

La faim me tenaillait. Je n’avais rien pris depuis des jours hormis ce foutu sang. Je m’en allais acheter quelque chose et l’avalait goulument avant de le recracher. C’était infect ! Je m’achetais autre chose mais c’était toujours aussi infâme. On aurait dit de la cendre. J’allais boire de l’eau pour me rincer la bouche, mais elle à peine supportable. Bon sang, mais qu’est-ce que cela voulait dire ? Décontenancé je rentrais chez moi quand un homme m’aborda. Il disait avoir des réponses à mes questions, mais ne le crut pas, pas tout de suite en tout cas. Il dit alors savoir pour le vampire, pour ma guérison miraculeuse à l’hôpital, pour presque tout. Comment ? Il me proposa de le suivre pour qu’il puisse tout m’expliquer. Je ne savais sur le moment pourquoi, mais je sentais que je pouvais avoir confiance. Il ne sentait pas comme lui. Je le suivit et nous nous rendîmes à Piral, la capitale des Chasseurs.

Ils me demandèrent de tout leur dire ce qu’il m’était arrivée, ce que je fit, puis ils me testèrent et apportèrent leurs conclusions. Je n’étais pas une vampire, mais j’avais toutes leurs capacités. Le vampire qui m’avait donné du sang à boire était un Sang-Pur, les seuls à pouvoir transformer quelqu’un en l’un des leurs. En sommes il m’avait transformée en quelque chose d’unique, une humaine dotée de tous leurs pouvoirs, mais aussi de certaines de leurs tares : la lividité cadavérique et le goût de cendres, deux malédictions horribles pour une humaine. J’avais aussi des cauchemars, mais ils ne vinrent que bien plus tard. J’étais la seule humaine de toute l’histoire à être ainsi, les humains ne pouvant survivre à un tel traitement. Voila pourquoi il m’avait choisie, séduite, bafouée et humiliée. Parce que j’étais la seule à survivre à son petit jeu. Pourquoi avait-il fait cela ? Je ne l’apprit que bien plus tard.

Pour moi ma vie était foutue, terminée, ruinée ! Mais ils me rassurèrent, et me donnèrent une raison de vivre : faire en sorte que cela n’arrive à personne d’autre. Ils proposèrent de m’entrainer, de faire de moi l’une des leurs, mettant à profit ces talents que j’avais reçus. Après réflexion j’acceptais. Je choisis de devenir forte, puissante, capable de me défendre… et de me venger !


La vengeance


Un an passa. J’acceptais ma condition et devins une Chasseuse, chargée d’éliminer les Dégénérés et de ramener les Infectés avant qu’ils ne se changent. J’avais pitié des Dégénérés, pauvres victimes tombées en frénésie meurtrière. Je les tuais mais sans y prendre aucun plaisir. Quant au Infectés, j’avais de la peine pour eux. Tout comme moi ils avaient été trompés, trahis, et tôt ou tard je devrais les tuer. Foutus Pur-Sangs ! Ma haine pour eux grandit de jour en jour, spécialement pour celui qui m’avait transformée. Mais je ne pouvais rien faire. Si j’y touchais, j’étais morte, telle était la règle ! Il était intouchable, inaccessible et continuait ses petits jeux sadiques tandis que d’autres humains souffraient. Il paierait bientôt, quand bien même je me mettrais tous les Chasseurs à dos.

Un soir que je patrouillais en ville, je le vis et lui aussi me repéra. D’ailleurs pour me narguer il prit l’humaine qu’il avait choisit et lui but le sang devant moi avant de la relâcher. Puis il partit. Je la pris dans mes bras et l’emmenait à l’hôpital, avant d’aller faire état de ce que j’avais vu. Ils ne pouvaient rien faire. C’était ma parole contre celle d’un Sang-Pur. Seule moi l’avait vu faire, et ma parole ne comptait pas à cause de mon lien avec lui. C’en était trop. Je quittais le conseil et attendit la nuit pour aller libérer les Infectés, enjoignant ceux qui avaient été mordus par ce salopard d’aller nous venger. Je leur contais mon histoire, et convaincus ils me suivirent. En faisant cela je me condamnais mais plus rien n’avait d’importance désormais. Nous primes des armes dans l’armurerie et fonçâmes jusque chez lui.

En masse nous attaquâmes sa villa, tuant tous ceux que nous rencontrions jusqu’à ce qu’il daigne sortir, le sabre à la main. Il fit de nombreuses victimes parmi les Infectés, après tout c’était un Sang-Pur, mais le nombre eut raison de lui, et criblé de balles il s’effondra à terre, tentant de se régénérer. A ma merci, je lui posais la question : pourquoi ? Il rit en me disant qu’il voulait savoir si c’était possible c’était tout. Il avait essayé sur de nombreuses femmes avant et après moi, mais j’étais seule à avoir survécue. Je lui demandais s’il y avait moyen d’inverser le processus, mais il n’y en avait pas. C’était irréversible. De rage, je pris son sabre et lui tranchait les cordes vocales, l’empêchant ainsi d’user de son pouvoir sur les rares Infectés encore en vie. J’enjoignais ces derniers à boire son sang avant qu’il n’en ait plus, afin de devenir vampire à part entière. Ils le firent, sauvant ainsi leur vie tandis que le Sang-Pur se cristallisa et tomba en poussières.

Et maintenant me demanda un des nouveaux vampires. Maintenant, allons nous-en lui dis-je. Nous sommes libres désormais. Nous nous enfuîmes dans la nuit, devenus des proies pour les Chasseurs et pour les vampires.


La Traqueuse


Deux ans ont passés depuis cette nuit. Deux ans que je m’attaque aux Nocturâmes et aux Maîtres, tuant tous ceux qui font du mal aux humains. Deux ans que tous me pourchassent. Je n’ai plus d’appartement, mais je continue de travailler à la bibliothèque. Ils ne peuvent m’arrêter devant tout le monde là-bas, et puis j’ai besoin d’argent pour vivre. A chaque fois je les sème, mes capacités de vampire me permettant de leur échapper facilement. Pourtant, je me demande si cela ne les arrange pas que je reste en vie. Je m’attaque aux intouchables, ceux qu’ils ne peuvent tuer ou punir faute de preuves, ou bien parce que ce sont des Aristocrates.

Je ne tues pas tous les vampires. D’ailleurs, j’ai certains amis parmi eux, des Indépendants ou bien de la Fraternité d’Adam. Ce sont eux qui viennent me voir pour frapper, me donnant le nom d’un vampire. Je le surveille, l’épie et si je vois de mes yeux qu’il est ce qu’on me dit de lui, alors j’agis. Je ne tue pas les innocents, ou les victimes, sauf les Dégénérés afin qu’ils ne blessent personne. Je suis celle qui agit là où les autres ne le peuvent pas. Je suis l’âme vengeresse de ce monde pourri, celle qui se bat pour les victimes humaines et vampires. Quand j’ai une cible, je ne la lâche pas. Là où tous ont échoués je réussis, traquant ma cible jusqu’à sa mort. Nul ne peut m’échapper.

Voila pourquoi on m’appelle la Traqueuse !

______________________________________________

Comment trouvez vous le fofo ? Boooooooooooooow *o*
Où l'avez vous connue ? Je l'ai en partie créé Wink
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MessageSujet: Re: Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine]   Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine] Icon_minitimeDim 26 Oct - 12:23

Parce que les notes dansent toujours un peu pour les égarés...Je te valide !
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MessageSujet: Re: Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine]   Eleonore Martel, dite la Traqueuse [Humaine] Icon_minitime

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