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 Pierre Smith

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Pierre
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Pierre


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MessageSujet: Pierre Smith   Pierre Smith Icon_minitimeLun 31 Aoû - 23:54

Nom et Prénom : Smith Pierre
Age : 30 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain

Métier : Membre du groupuscule de l'église protestante, plus particulièrement chasseur de vampire. Dans une vie passée j'ai été pasteur, il semblerait que devant la loi je le sois toujours.
Faction : Eglise protestante.
Arme de prédilection : Etant légèrement boudeur concernant les nouvelles technologies et collectionneur invétéré : j'ai toujours préféré les armes plus ou moins anciennes. J'ai jeté mon dévolu sur la lame de l'égorgeur et ce que j'appelle la griffe. J'ai également deux boom-rang. Je ne m'en sépare jamais, mais mon entrainement a forgé en moi une capacité à me battre avec nimporte quoi, même si ce doit être un pied de table.

Descriptif de l'arme et de ses capacités :

La lame de l'égorgeur est une volute d'un métal très résistant et très affuté s'enroulant autour de mon poignet gauche. Un coup porté de face provoquera une simple entaille - malgré tout capable de percer une artère... -, mais un coup de coté passé sur la gorge rendra assurément mué quiconque essayera... si je ne termine pas mon travail bien évidemment. La lame porte bien son nom, même si elle n'est pas spécialement conçue pour décapiter.
La griffe est mon arme favorite, inventée et fabriquée pour la première fois au dixhuitième siècle, je porte à ma ceinture son étui... en apparence celui d'une lame simple. Pourtant, le mecanisme est bien complexe. Lorsque j'enfoui la main dans cet étui, une simple pression du pouce fixera la lame à ma main... et une fois l'arme sortie de son étui, une pression de l'index révèlera sa véritable nature : Trois lames aiguisés et mortelles. Assez fine toutes les trois et se regroupant pour n'en former qu'une seule. Particulièrement répugnant lorsque la lame unique s'enfonce dans l'abdomen d'un de mes ennemis et s'ouvre, déchirant tout sur son passage. Mais je ne suis que messager de dieu, celui qui recoit tel chatiment l'a mérité.
J'ai également sur moi deux boum-rang de métal, l'un dans un étui coté gauche, le deuxième caché dans ma botte. Un simple coup derrière la tempe est fatal...

Bien sûr, est-il necessaire de préciser que toutes mes possessions sont imbibées d'IR ?

Point forts (bonus) :
¤ Savoir vampirique
¤ Sang froid
¤ Sprinteur
¤ Acrobate

Description Physique :

Je suis un fils de Dieu, à l'image de ce que nous devrions tous être : sans fioriture aucune du cirage de mes chaussures jusqu'à la mise en place de mes cheveux. Mes chaussures noires sont impécablement cirés, mon pantalon sans pli mais simple, ma chemise fermée et repassée remonte sur ma nuque, ma veste est-elle aussi fermée. Une paire de gants de cuir souple noir s'ajoute a cet ensemble lugubre, purement pratique. Ils sont suffisamment fin pour me permettre d'actionner sans le moindre problème mes armes, mais suffisamment épais pour que je ne puisse nullement me couper avec mes armes d'autree manière que volontaire. Une précaution indispensable lorsque toutes mes armes sont enduites d’Inhibiteur Régénératif ou appelé plus couremment IR. Je rechigne a me déshabiller publiquement, mon corps encore marqué des lésions du a ma maladie.
Entre Jean Calvin et Martin Luther, les révélateurs du XVeme siècle de notre bonne religion portestante, je suis dès le premier regard associé à Jean Calvin. Froid, distant, puritain et inamical. Il m'aura suffit d'observer pour remarquer que parfois c'est mon mètre quatre vingt dix qui donne cette impression. Je suis assez large d'épaule même si je reste asseez "maigre". Je mange très peu par habitude, mais si un jour vous me voyez torse nu, vous pourrez refuter l'hypothèse que je suis "maigre" pour un "très musclé". Sans être un culturiste, j'ai besoin d'au moins cette musculature pour me sortir de situations périlleuses, chasseur de vampire n'est pas un métier de tout repos, et ce sont des ennemis de taille. Tout mon corps n'est que puissance quand il s'agit de courir, sauter, escalader... Tuer. Dans la bible est écrit sur les tables de la loi "Tu ne commettras point d'assassinat". Je me suis longtemps interrogé sur ses quelques mots.Le monde est basé sur une correspondance d'inverse. La nuit, le jour. Les forts les faibles. Les envoyés de Dieu, les envoyé de Satan. Les vampires et tous leurs correspondant sont des démons, ils faut les détruire et c'est à nous qu'incombe cette tache divine. Je n'assassinerais jamais aucun des miens, mais quel remords devrais-je avoir à les réduire à l'état de poussière ? Il faudra bien qu'un vainque, au final.
Si vous n'avez pas regardé mon visage, vous n'aurez pas vu la paleur de celui ci. Je suis un des porteurs de la maladie "Xeroderma pigmentosum" ou autrement dit, je suis un enfant de la lune. Ultra sensible au soleil, celui ci altère mon patrimoine génétique et provoque des lésions. Du moins, cela "altèrait". Vers la puberté, j'ai développé une résistance inédite a l'astre solaire, celle ci reste néanmoins assez faible mais me permet de sortir au soleil sans trop de problème après. Bien sûr, je ne ferais jamais parti de ces vacanciers s'exposant au soleil pour se faire brûler par les UV... ou bronzer, comme ils le disent si bien.
Renforçant la paleur de ma peau, je suis blond, d'un blond très clair dont les mèches ondulantes coupés court sont coiffés sur l'arrière. Mes sourcils très fin renforcent la dureté de mes yeux gris, de glace. Qui s'y penchera vraiment découvrira un éclair de couleur verte barrant ma pupille dans chaque oeil mais qui a eu ce privilège de me regarder dans les yeux ? Mon nez est aquilin et il est le seul élément de mon visage a lui offrir une certaine harmonie, mes lèvres fines sont rarement plissés d'un sourire. Mon menton est très marqué... la paleur de ma peau disparait dans mon col.

Description Mentale :
Tous ceux qui ont eu le loisir de m'étudier ont tous répondu la même chose quand on leur a demandé de me décrire : "D'une surprenante force de caractère". Que pensaient-ils ? Que j'allais me ratatiner sur moi même et répondre "oui maître" a chaque ordre qu'ils me donneraient ? Pathétique ! Je ne suis pas non plus un de ces petits êtres vulgaires et insignifiants qui quand ils vont chez le medecin lui dise où ils ont mal alors que ce n'est qu'une erraflure, pas de ceux qui pleurent après être tombé dans une cour de jeu... d'avoir échoué d'une quelconque manière. j'ai toujours été dur à la douleur, et très peu loquace. Peut-être l'ai-je été dans une époque que je refuse de me souvenir. Dans mon cerveau, il y a une partie "corbeille" que j'ai rempli de tous mes souvenirs doulereux, ils remontent parfois dans des moments de faiblesse infime mais j'ai appris à controler ses flux d'informations. Si l'on me demande un jour "Qui étais-tu avant six ans ?" je pourrais répondre "Personne" sans problème.
Si l'on demande a des spécialistes de me décrire, ils vous répondront : "Soumis a des chocs d'importance". Cela a forgé mon caractère, je ne saurais le démentir. Cela a fait de moi un être froid, distant, inamical comme le montre si bien mon apparence. Je suis assez maladroit lorsque les mots sont ma seule arme et que, loin de m'en servir pour briser ou manipuler, je dois réconforté. Voilà pourquoi je préfère la solitude aux autres. Moins l'on est proche des gens, moins l'on souffre. Je ne suis pas possessif et pas particulièrement impatient. Tout arrive en temps et en heure et dans chaque mauvaise chose, il y a un cadeau. En ma qualité de pasteur, je sais écouté les gens... observer autour de moi, catégoriser presque sans me tromper dès que je vois quelqu'un, décrire la relation qui relie deux âmes.
Grand collectionneur, je reprends des yeux d'enfants à la découverte de certains objets... ma maison a Londre est pleine d'objet en tout genre, du bonzaï nain au crucify de toutes les formes, toutes les couleurs. Cette maison, je l'ai surtout choisie pour une caractéristique précise : Haute de plafond. Je souffre en effet d'une chlostrophobie légère du aux évènements de mon passé. Sans en devenir fou, j'ai comme des difficultés à respirer lorsque je me retrouve enfermer... mais j'ai bien du m'y faire, ayant quitter Maria, ma "gouvernante" et ma maison pour trois mois déjà en destination de Belsing.
Autre caractéristique, j'aime me fondre dans la foule, me faire oublier, observer... puis surgir. Toutes ces conditions sont particulièrement accessible dans le noir total. Amoureux fou de la musique classique, j'aime m'isoler dans le calme et la pénombre et écouter mon ipod. Voilà bien la seule chose dont je sais me servir approximativement... l'informatique et moi, nous sommes deux choses fondamentalement différents et incompatibles. Je ne suis pourtant pas un idiot.
Pour me cerner un peu plus, je ne peux que vous conseillez de me rencontrer... je ne suis pas très objectif.

Histoire :
Les choeurs et l'orgue sont une douce musique de fond, harmonieuse, magnifique, envoutante... une soliste sort du groupe pour chanter. L'environnement est idyllique, la cathédrale est majestueuse, magnifique. Je trépigne d'impatience. Aujourd'hui, c'est le jour de mon baptème. J'ai six ans et dans quelques heures, la voie de l'illumination, la Voie du Seigneur s'ouvrira a moi ! Maman me souris doucement alors que je lève les yeux vers elle, mes petits doigts s'enroulent autour des siens. Mon père, plus loin dans l'église me fait signe de le rejoindre avec maman. Je suis émerveillé, toutes ces dorures, ses statues magnifiques ! Le catholisicisme est une chose si belle vraiment ! La ville de Londres me semble encore plus belle cet après-midi, ou devrais-je dire ce soir ? Il est presque vingt heure. Maman m'a tant parlé de ce Dieu, de ce seigneur miséricordieux. J'ai si hâte de faire parti de ses fidèles ! Mes parents n'ont pas voulu me baptiser, voulant m'offrir ce choix que de rejoindre les catholiques ou les anglicans. Je suis si heureux en ce moment alors que je me dirige vers l'hotel... mes parents avait sans doute aussi d'autres choses a penser. Je n'ai pas compris quand l'année dernière, le docteur a fait pleurer maman. Depuis que je suis tout petit, on m'a dit de pas aller au soleil, de pas jouer avec mes copains dehors... la maison est toute barricadée de film noir, nous obligeant a toujours allumé les lumières. Le docteur a dit a maman que je souffrais d'une maladie rare appelé sénomachinjesaisplus et que j'étais un "enfant de la lune". C'est sans doute pour ça que Papa a demandé au prêtre une séance après la tombé du jour. Toute l'église est éclairée par des projecteurs, ça brille... c'est beau.
Le prêtre fait une croix sur mon front et je ferme les yeux très fort. Ou es-tu Seigneur ? j'entends une détonation puis un hurlement et un poid s'abat sur moi. Un grand boum... je sombre dans un néant. Que s'est-il passé...?
Je me réveille dans les décombres d'une église a ciel ouvert. Il n'y a plus rien.. plus rien de cette magnifique cathédrale.. des gravats, des cadavres, au dessus de moi, ma maman, son corps est déchiqueter. Je hurle en tentant de la secouer, elle ne me répond pas, sa peau est froide, son corps mou. Je hurle encore, plus fort, plus fort. Et sombre une nouvelle fois.

Dans le lit d'une grande batisse de Londres, le pasteur Pierre Smith hurle, se tournant dans son lit, des torrents de larmes coulant sur ses joues. Encore une nuit, il est en proie aux souvenirs... aux cauchemars. Maria est habituée, elle se lève compatissante et se rend dans la cuisine pour mouiller un torchon avec une infusion aux plantes avant de se rendre au chevet du pasteur et d'éponger son front pour l'apaiser.


Je hurle, j'essaye... je me relève sur mon lit d'un geste brusque. Ou suis-je, tout est blanc. J'arrache de mon visage un masque d'oxygène et les fils qui sont reliés a un appareil qui s'affole. Le BIP BIP BIP devient un seul et unique BIIIIIIIP. Deux infirmières et un medecin arrive en trombe. Sur mes bras il y a partout des traces violacées étranges. Je ne comprends pas, mon coeur s'affole, des larmes surgisent de mes yeux alors que me revienne les images de l'assemblée, de ma mère, de mon père, morts... Une infirmière se précipite pour me rallonger, elle caresse ma joue, fermant ma bouche pour que j'arrête de hurler, je me débas tel un diable.



- Pauvr'infante...

murmure pour elle même la douce voix hispannique de Maria.

Des hommes se pressent autour de moi, ils m'expliquent tous ce qui s'est passé. Comme si je ne le savais pas ! Mes parents sont morts ! MORTS ! Je ne les reverrais plus jamais. Ils m'expliquent que c'était une attaque terroriste, que je suis le seul survivant. Un miraculé... pourquoi Dieu m'a-t-il sauvé ? Pourquoi ne pas m'avoir fait rejoindre mes parents comme je le voulais tant ? Je reste silentieux. On me demande de parler, conscient que j'ai subit un choc important. Un mois... deux mois. Les questions récurrentes reviennent. Qui-suis-je ? Qu'elle est mon prénom ? Mon nom ? Les questions sont récurrentes et simple pour que je puisse y répondre avec facilité. Je ne réponds pas, je ne parle pas. J'aimerais juste être seul, avec mes pensees pour tout compagnon. Je ferme les yeux, je me réfugie dans un monde beau, sans terroristes ou ma maman et mon papa sont là.

Trois mois, Quatre mois, Cinq mois.


/.../


Dernière édition par Pierre le Mar 1 Sep - 23:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Pierre Smith   Pierre Smith Icon_minitimeMar 1 Sep - 23:01

Tout le monde a perdu espoir de me faire parler, les hommes, les femmes viennent toujours mais moi je reste assis dans mon lit, a fixer un point virtuel. Je ne regarde pas quand la porte s'ouvre, ils vont encore m'assaillir de questions. Pourtant, rien. On vient s'asseoir sur mon lit. Je ne regarde toujours pas. Une voix s'adresse à moi enfin, rocailleuse.

- On m'a dit... que tu avais les yeux de ma fille, et le physique de ton père.

Une étincelle étrange brille dans mes yeux. Sa fille ? Comment deux personnes qui n'ont aucun lien de parenté peuvent-ils avoir des yeux en commun. Je tourne la tête vers l'homme. C'est un vieil homme, a coté de lui, il y a une canne blanche. Je fronce les sourcils, canne blanche cela signifie aveugle non ? Ma voix est hésitante, elle résonne difficilement après tant de mois contraint au silence.

- Qui êtes vous ?

Il ne semble pas surpris de m'entendre parler là où les infirmières auraient frappé dans leurs mains, crier, m'aurait embrasser, prévenu tous le service. Lui, se contente de sourire doucement.

- Je m'appelle Nathan Delord, je suis le pasteur d'une paroisse à quelques kilomètres de Londres. Et toi ?

- C'est quoi un pasteur ?

- Un religieux dans une église.

- C'est faux ! Les religieux dans les églises sont les prêtres !

Il sourit doucement... et calmement, m'explique. Je connais juste les catholiques... Anglicans ? Protestants ? Le massacre de la St Bartelemy en France ? France ? Oui, je sais, j'ai vu sur la carte de mon papa. Puis il s'est levé, m'a dit qu'il devait partir. Il a ouvert les volets de ma chambre et j'ai vu, la nuit était tombée.

- Tu reviens demain ?

- Si Dieu le veux.


Pierre s'était apaisé, comme toutes les nuits. Un sourire d'ange apparait sur son visage. Maria s'apaise, pourtant, si elle s'affale dans le fauteuil le plus proche, elle sait qu'elle sera encore dérangée. Elle le conçoit et cela ne la dérange pas. Grande adepte des comérages, elle a appris par mégarde l'histoire du pauvre enfant. Un jour peut-être trouvera-t-il l'ange capable d'apaiser ses tourments ? En attendant, elle serait là. Le muscle de la joue de Pierre tressaute violamment.

- Vous êtes entrain de me dire que ma mère, c'était votre fille ?

Nathan était venu chaque jour depuis deux semaines maintenant. Il m'avait appris, tout. Mais je restais sceptique sur sa religion, pourquoi les gens perfererait-ils des églises sans statues ? Sans dorures ? Pourquoi contre-dire le catholisisme ? Et puis, pourquoi ne m'en avait-on jamais parlé ? Mais là, ila touché un sujet trop sensible, ma famille. D'après ses dires, la sienne aussi. Un éclair de rage est passé dans mes yeux. Ce serait mon grand père ? Il hoche de la tête, mes petits yeux gris si semblable aux siens se plissent et je retrouve mon point imaginaire, loin de lui.

- Je n'ai pas besoin de vous.

- Lève toi et marche.

Je le regarde, surpris avant de basculer mes jambes sur le coté du lit pour me lever, comme je le faisais il y a environ sept mois. Cela sonnait comme un défi. Pourtant, quand il s'agit de m'appuyer sur mes jambes, je manque de tomber, il me rattrape, me retournant vers lui, et comme moi, je lis dans ses yeux se trait vert caractéristique de ma mère et de son fils : moi. Il ne ment pas...

- Resteras-tu toujours une loque enfermée entre quatre murs blancs ?
Il frappe au bon endroit.

----------------------

Le jour de mes sept ans, je suis sorti de l'hopital, appuyé sur un déambulateur, de nuit. Mes jambes n'étaient pas encore suffisamment musclées pour supporter mon poid mais j'avais beaucoup gagné depuis le jour où Nathan m'avait si justement démontré que j'étais un esclave des autres. Le village où il prêchait la bonne parole n'était pas grand, ayant fait jouer son lien de parenté, je vivais désomrais avec lui dans la batisse derrière l'eglise protestante. La première fois que j'étais rentrée dans celle ci, un grand calme m'avait engloutie... une part du vide ? Au départ je n'avais pas compris pourquoi ils ne décoraient pas leurs églises. Enfonçant le clou, Nathan m'a justement démontré que s'il n'y avait pas eu toutes ses dorures dans l'église, les charges explosives n'auraient pas pu être cachées. Que mes parents seraient encore en vie. je me renfrognais encore un peu.
Mais désormais, j'ai vingt ans. Mon corps est ciselé de muscles et je suis la puissance même. Bien plus que pour mon simple confort, Nathan m'a éduqué et initié à l'art des armes. Armes à feu, corps à corps ? Il a fait de moi une bête de combat sans réellement m'expliquer pourquoi. Developpant mon endurance, ma force et mes capacités à faire abstraction de la douleur. Mes journées étaient bien remplie entre ces entrainements diverses et les cours qu'il me donnait lui même. L'anglais, le français - il m'avoua un jour avec des origines françaises - mes manières, l'histoire, la théologie, l'astrologie. Paradis, Enfer. Légende... vampires, chasseurs de vampires... autre. Cet être profondément novateur pronait l'association de la science et de la religion aussi était-il toujours très au courant des découvertes des chercheurs. Il m'offrit aussi son amour de la musique classique. Depuis le jour dans l'Eglise, je ne fus plus jamais exposé au soleil, jusqu'à ce jour. Nathan me réveilla tôt, il devait être entre trois ou quatre heure du matin. Il ouvrit les portes de la maison en grand. Ma pénombre habituelle était toujours présente.

- Ton dernier exercice. Marche vers le sud sans t'arrêter avant d'avoir vu la mer. Dieu t'aime, Dieu t'aide.

J'étais surpris par cette étrange requette mais m'exécuté, confiant. Je devais tant à cet homme. Il déposa un baiser sur mon front avant de me pousser dehors. je marchais... voyant le soleil se lever peu à peu mais sans jamais m'arrêter. Le soleil atteignit son zenith... je souffrais sans rien en dire ou me plaindre. j'avançais sans prier Dieu d'abreger mes souffrances. Les lésions violacées se faisaient déjà voir sur ma peau mise a nue. Je n'avais ni eau, ni nourriture... et un long voyage devant moi. Mais je ne m'arrêtais pas. Marcher, marcher, marcher.

Un jour, deux jours, trois jours.

J'en rampais presque. Puis... devant moi. L'eau... gigantesque étendue d'eau appelé mer. Je m'effondrais, inconscient. Pour me réveiller dans un hopital, des baumes sur mes lésions, bourré d'anestésiant. Je n'avais pas pleurer, pas gémit. J'étais resté digne jusqu'à la fin. Je débranchais tous les fils sur mon corps et doucement, tout doucement sortait du lit. Je parcourais les couloirs de l'hopital et sortait, appelait un taxi et rentrait chez moi. Pour y retrouver un simple mot de Nathan. Un mot... et une tombe.

" J'ai quatre-vingt douze ans. Je t'aime.

Cherche, Traque... vampire et autres créatures Satanique. "


Il croyait dur comme fer à ses "vampires" qui pour moi ne sortait que de légendes. Soit, je chercherais... sans doute sans trouver. Mais je chercherai. La première chose que je fis, après avoir débarasser la maison et avoir acheter une vieille maison de Londres avec une partie de l'argent de Nathan fut de m'inscrire au séminaire. Il l'aurait voulu, j'en suis sur.

------------------

Sorti du séminaire, on me donna une église de Londres, si proches de ma maison que je prenais le parti de la gardé. Fou d'antiquité, je parcourais les brocantes et autres équivalents. une certitude m'empara un jour : Cette maison manquait d'une femme. Bien piêtre cuisinier et rangueur que j'étais... je rencontrais Maria, et l'engager au simple éclat de ses yeux marrons et son petit accent hispanique. Au moins, elle, elle ne m'embarasserait pas.

Je cherchais lointainement des renseignement sur les vampires dans les livres, les actualités. Je regardais les meurtres, tout ce que je pouvais trouver... ma première rencontre avec l'un d'entre eux fut un pur hasard. Au détour d'une rue mal famée, cet être sortait d'une bouche d'égout quand je tombais sur lui. Je bénissais presque immédiatement les consignes de mon maître de ne jamais me défaire de mes armes, il était extrèmement rapide, agile... et si je fus victorieux, c'est que Dieu m'apporta sans doute son divin soutien. Puisqu'apparemment les coutumes sur la mort des vampires ne fonctionnait pas, je lui plantait une dague dans la coeur et une entre les deux yeux. Je le clouait au mur et enfonçait un petit crucifix que j'avais sur moi à la place de la dague. Un acte d'une barbarerie rare, mais utile d'après moi. Ce fut le seul pendant deux ans, et Maria fut très surprise de me voir revenir plein de sang. Elle découvrit en soignant toutes mes blessures les lésions, dernier souvenir de ma marche forcée vers la mer et de l'accident de mon enfance. Elle ne dit rien.
Il me fallut attendre un an et demi pour que deux hommes arrivent chez moi, s'installe dans mon salon et finisse de m'expliquer ce que Nathan avait débuté. Une chasse terrible contre ses êtres contre nature accomplissant le crime horrible de voler des vies créées par l'être suprème, notre Seigneur. Je pretextais une maladie auprès de ma paroisse et partait un mois dans un camp d'entrainement. C'est durant ce simple mois qu'on me remarqua véritablement et que je découvrais la résistance à ma maladie arrivée vers la fin de ma puberté. J'étais bien trop entrainé et mur pour cet endroit et l'on m'en sorti rapidement. Ma première mission se déroulerait en France, dans la jolie ville de Marseille. Mon accent anglais a coupé au couteau restait très présent lorsque je parlais Français. En débarquant à Marseille, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendais mais ce que j'y trouvais dépassait de loin mes espérences.

J'ai pour habitude de constater que je n'ai que deux épouses, la science et la religion. Les femmes ne m'ont jamais véritablement interessé... pas plus que les hommes. j'y voyais le plus souvent des fidèles, des âmes pécheuses a sauver, des âmes à envoyer au paradis. Cette femme avait tout du démon lorsque je l'ai vu descendre de l'hélicoptère. Ses cheveux noir de jais volant derrière elle, un short et un débardeur pour seuls abis. Très très jolie... et reveillant chez moi des instinct masculin jusqu'alors ignorés. "Merda !" fut son premier mot alors qu'elle échappait son sac de voyage, celui ci s'ouvrant sur deux pistolets révolutionaires et un portable Apple. Je grimaçais... Aie. Une adepte de l'informatique. Elle mesurait à peine un mètre soixante cinq et je la surpassais largement, ce qui était légèrement dérangeant pour moi. Si timide au fond que même en essayant de l'approcher, j'échouait lamentablement... je restais sur un brasier de sentiments intacts lorsque trois mois plus tard nous nous séparions pour vaquer à nos occupations. J'avais le pressentiment que nous nous reverrions.

Un an est passé, puis deux.


Pierre se réveille doucement et pose une main sur son front d'où ruisselle encore la tisane du torchon de Maria. Il sourit doucement, triste. Cauchemars, cauchemars. Maria arrive en trombe.

- Monsieur ! Monsieur ! Il y a les hommes e'noir kve vous parlions.
Pierre sort de son lit, une moue triste aux lèvres et jette un coup d'oeil a sa montre. Huit heure vingt. Ces employers protestants ne dorment-ils jamais ?

--------------

Voilà trois mois que je suis positionner aux Etats Unis, dans la cité de Bellsing sous les ordres d'un certain Will et d'une Désirée. Brillantissimes... comme le reste de l'équipe. Je reste tout de même le théologien, le pasteur... le seul qui a été suffisamment longtemps immergé dans l'Eglise protestante pour y croire. Je suis un miraculé... cela doit jouer également que de savoir qu'un jour, une minute, Dieu s'est penché sur votre modeste vie.
Qu'elle n'a pas été ma surprise lorsqu'en arrivant, j'ai croisé Shaé...

______________________________________________

Comment trouvez vous le fofo ? Il me semble très interessant, suffisamment tout du moins pour que je tente une exploration.
Ou l'avez vous connu ? Je suis Joaquin sur Vents et marées.
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MessageSujet: Re: Pierre Smith   Pierre Smith Icon_minitimeMar 1 Sep - 23:35

Sans surprise... rien à redire xD
Wualidé.
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MessageSujet: Re: Pierre Smith   Pierre Smith Icon_minitime

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