Ryuuhiko, le Prince Dragon aux dents pointues

Fiche Dents-Tranchantes:

Nom et Prénom:
Si cela est pour signer un registre officiel et non anodin, le vampire utilisera sa plus belle calligraphie pour apposer son nom entier: Ryuuhiko Katsuo Inoue-Maresti. Mais pour faire court, étant donné l'incapacité de ses demi-frères et sœurs qu'il n'a jamais véritablement appréciés à prononcer son nom, il est nommé Ryuuhiko ou bien surnommé Oniryuu par beaucoup.

Age:
Peut-on vraiment parler d'âge quand on est immortel? Qu'importe, si vous le tenez tant à le savoir, Ryuuhiko a fêté cette année ses 818 ans.

Sexe:
N'ayant point le malus de l'androgénie, et malgré son nom presque imprononçable, il est facilement évident que Ryuuhiko soit décrit comme un homme, autrement dit, de sexe Masculin.

Race:
Plus fier et hautain que Ryuuhiko, il faut chercher longtemps. Parler de sa race, voilà une des chose qu'il affectionnerait le plus. C'est un vampire, oui, mais pas n'importe lequel. Vampire de Sang-Pur, certes d'une famille qu'il ne considère pas vraiment la sienne, mais que d'un commun accord, il apprécie la fourberie et l'audace. Cette famille est celle des Maresti.

Métier:
Métier? Par tout le sang de la Terre, voilà une aberration qu'il aimerait éviter. Pourtant, on l'a forcé à prendre un emploi, comme ces viles humains faibles et pleurnichards. Il aurait pu vivre de ses rentes, sa famille ayant largement assez d'argent pour qu'il l'écume chaque nuit. Aussi, ainsi forcé, il a monté avec tout son génie de chef d'entreprise une usine d'équarrissage où il peut embaucher, que dis-je asservir, bon nombre d'humains esclaves. Mais attention, derrière une porte blindée, se trouve une boite de nuit pour le moins particulière, réservée aux vampires et à toute victime qui périra dans l'heure.

Faction:
Pacifique envers les humains? Neutre pour un monde meilleur? C'est très mal connaître Ryuuhiko que de dire cela. Non, ce vampire est l'un des Maîtres, esclavagiste renommés, il est passé maître dans l'art de la torture médiévale...

Arme de prédilection:
Outre pouvoirs et capacités dues à sa race, Ryuuhiko est un combattant qui aime l'art des traditions. Sa famille se battait au katana, le sabre recourbé de son pays d'origine. Certes il est plutôt habile et agile avec ce genre d'outil, mais il a une très nette préférence pour l'oogi, un éventail pliable dont il se sert pour couper les gorges des malheureux qui auraient l'incroyable imbécilité de l'attaquer lui.

Pouvoir:
- Voix d'autorité
- Régénération instantanée
- Transformation en papillon
- Vision sanguine
- Possession
- Peur (le vampire devine les peurs de sa victime et lui inflige par pensée les images et sensations de cette peur)
- Illusion

Points faibles (malus): (5)
- Cauchemars
- Aura vampirique
- Pas de reflet
- Anaphylaxie à l'ail

Points forts (bonus): (1)
- Ombre

Description Physique:
Dans un soupire d'aise, il se redressa dans le lit avant de s'étirer de tout son long. Puis sans un mot il se leva et contourna la couche aux draps de soie. D'un regard bienveillant, il dessina les courbes féminine de la douce et jolie vampire qui dormait encore. Juste à côté de lui, un miroir ne lui renvoyait aucun reflet.

N'aurait-il point eu cette malédiction qu'il aurait détaillé un corps dont les traits ethniques étaient particulièrement marqués par une couleur de peau qui était propre à son origine géographique. Oui, le Prince Dragon provenait de cette petite île qui se nomme désormais l'Empire du Soleil Levant, bien que ses ancêtres avait connu un Japon beaucoup plus médiéval et bien plus avant dans le temps que personne n'oserait l'avouer. Comme toute personne de ces origines, il n'était pas bien grand, comparé aux européens plus en chair et en carrure. Non, il était beaucoup plus fin, et si la puissance n'était pas sa force, il était plus agile et souple que la majorité de ses confrères. Tout comme la taille, son poids n'est guère élevé, mais il est parfaitement bien proportionné. Il aurait pu voir également des yeux finement bridés, d'un noir presque absolu où une faible lumière éclairait cette prunelle machiavélique. Ses cheveux seraient apparus d'un noir tout aussi intense que son regard. Peut-être était-ce une mode, mais ses cheveux étaient coupés plutôt courts, hormis quelques tresses et autres mèches qu'il semblait vouloir préserver. Cela était sans parler ce sourire malsain qui planait sur son visage en tout temps et tout lieu. Petit sourire en coin, particulièrement déstabilisant pour ceux qui ne le connaissait, ainsi il semblait si sûr de lui, si certain de sa supériorité. Pour ce qui était de l'âge apparent, on l'aurait situé dans la vingtaine d'années, bien qu'il avait plusieurs décennies derrière lui.

Il s'avança vers un lourd rideau, d'un pas léger et rapide. Il semblait à peine toucher de ses pieds nus, tout comme le reste du corps, l'épaisse moquette de la chambre conjugale. Il le repoussa avant de revenir sans bruit près de l'Impératrice qui dormait dans son lit. Sa main aux longs doigts fins et habiles caressa la peau de nacre s'asseyant à ses côtés. La nuit était levée et pour les vampires, l'heure de se réveiller.

Un rayon de lune éclaira son dos où l'on pouvait découvrir l'ébauche de la queue d'un dragon sur son épaule droite. Ce tatouage occupait tout l'omoplate et passait par dessus la clavicule pour que la gueule de l'animal mythologique semble vouloir dévorer le cou du vampire. D'autre tatouage, il en avait également un sur l'avant-bras gauche, une longue phrase, dans la langue du pays de ses ancêtres et qui annonçait: "l'Enfant Impératrice est la plus divine des fleurs immortelles". Phrase destinée à sa sœur qu'il aimait à tel point qu'il en avait fait sa concubine, son amante, sa femme. Celle-là même dont il caressait les courbes exquises. De cicatrice sur son corps d'Apollon, pas le moins du monde. Il était un Sang-Pur, un vampire dont la régénération était immédiate. Pas une de ces hideuses marques temporelles ne viendrait souiller son corps parfait et il y prenait bien garde.

A regret, il délaissa sa compagne pour aller s'habiller. Le vampire accordait énormément de soin à son apparence. Certes, il ne passait pas beaucoup de temps à se pomponner, mais il choisissait ses tenues avec une ardeur méticuleuse qui lui était propre. Il refusait de porter des couleurs différentes. Soit il était tout de blanc vêtu, soit c'était en noir qu'il s'habillait. Rares étaient les fois où il s'accordait à un kimono traditionnel ou à des vêtements plus à la mode. Son style était sobre et froid. Blanc ou noir, mais il n'y avait pas de milieu.

Description Mentale:
Il quitta silencieusement la chambre, Kimiko le rejoindrait prochainement, le temps n'était pas un problème. Il se mit à déambuler dans ce long couloir de cet immense manoir qui ne lui appartenait pas le moins du monde. Pas une seule lumière n'éclairait son passage. Il n'en avait guère besoin, sa vision vampirique lui suffisait amplement. Les bras dans le dos, les mains jointes, son pas resta léger, mais incroyablement lent comme s'il refusait de voir apparaître la fin de ce couloir interminable.

Au fil des pas parcourus, son esprit divagua, s'attardant, de ci, delà. Pour lui, le propre du vampire était une loyauté sans faille envers sa famille. Il regarda sa main un instant. Certes le sang Maresti coulait dans ses veines, mais se sentait-il de cette famille? Il appréciait l'avidité, la malice, la fourberie des ancêtres du côté de son père, mais de là à en apprécier les personnages... De valeurs morales, donc, la loyauté était pour lui, l'essentiel. A tout jamais il serait loyal envers sa famille, celle du côté de sa mère. Éteinte, certes, mais présente en son âme, si étant donné qu'il en avait une. Puis après venait très certainement l'imagination et le courage. Pour lui ne pas reculer face à un adversaire était primordial et puis un brin d'invention ne faisait pas de mal à personne. En contre partie, il y avait plusieurs vices et tares que le vampire ne pouvait supporter. Le simple fait d'être humain, tout simplement, erreur de la nature, tous incapable de se défendre, de comprendre que les vampires étaient la race supérieure. C'était sans compter l'implacable passivité de quelques vampires qu'il abhorrait au plus haut point. Cette faiblesse de sa race ne devait pas exister. C'était ainsi qu'il était. Fourbe, méticuleux, hypocrite, il n'hésitait pas à utiliser tous les moyens pour parvenir à ses fins. Par contre, même s'il ne les appréciait pas plus que cela, il ne vendrait jamais les siens, sa famille, les Maresti. Très bon stratège, intelligent et minutieux, il préférait largement la tactique que la force brute. Il n'empêchait que quand un humain tombait entre ses mains, il élevait la violence et la brutalité sur un piédestal.

Arrivé au bout du couloir, il traversa l'aile du manoir si sombre que peu y habitait. Lui appréciait tellement cette atmosphère glauque et silencieuse comme une pierre tombale. Il appréciait le calme, les choses bien faites, les hurlements des humains quand il essayait une nouvelle torture, il aimait sa sœur et tout ce qu'elle faisait prenant sa défense quelle qu'était la situation. D'ailleurs il ne supportait pas qu'on lui fasse du mal que cela soit verbal ou physique. Il n'aimait pas ne pas voir un humain périr dans d'affreuse souffrance, détestait le soleil et ne sortait que la nuit, malgré le fait qu'il pouvait très bien sortir de jour. Il appréciait se rendre dans les églises pour son calme, certes, mais également pour se délecter d'un homme de robe dont le sang et d'une richesse peu commune. Il évitait également de manger et de boire toute autre substance, non pas par gout, mais par choix.

Il soupira arrivant dans le Hall. Déjà les serviteurs s'affairaient, tels des petites fourmis au travail. Il aurait tellement aimer les exterminer pour leur manque de politesse envers son rang, mais il fallait bien des larbins pour accomplir les taches de bas étages. Le vampire n'était pas de ceux qui prônent l'égalité. Pour lui, seul le Mal comptait, avec peut-être un soupçon de Bien, mais uniquement concernant sa sœur aimée. Le Chaos était son royaume et le Prince Dragon ferait tout pour éliminer quiconque se mettrait sur son chemin. Il voulait la mort de la race humaine, mais juste avant, l'asservir comme le rat que l'homme était. Pour lui, le seul dieu était celui de la Mort et de la Torture, quelques images qu'il aimait faire revenir alors qu'il faisait ruisseler le sang d'une victime. Il ne respectait rien ni personne, bien entendu les exceptions qui confirmaient la règle étaient sa très chère et tendre sœur et quelques membres de sa famille, y comprit le patriarche. Du moins, semblait-il. En ce qui concernait les humains, il n'y avait aucune question aucun doute. Aucun respect, ce n'était que des poches de sang vivantes, que des hotdogs pour Kimiko. Marié à cette dernière, il croyait en ces anneaux à leur doigt. Pour lui, le mariage était ce qu'il y avait certainement de plus cher. Il ferait tout pour son épouse fraternelle. Et avec elle, il se plaisait à la laisser torturer, massacrer et même dévorer les proies qu'il aimait à lui rapporter. Le propre de ses loisirs était de la couver et de la satisfaire du mieux qu'il pouvait. Certes, il se devait de travailler, ne pouvant vivre sur ses rentes au risque de se faire mal voir par sa propre famille.

Une fois dehors sur le perron, il toisa le paysage longuement. Il n'attendait qu'une seule chose de la vie. Le pouvoir! Non pas être le plus fort par rapport au tour de biceps, mais bien par l'esprit et la fourberie, être digne et fier de sa famille et la placer sur la plus haute marche du podium. La seule et unique chose qu'il craignait par dessus tout - mis à part cette foutue malédiction de l'ail qu'il ne pouvait supporter et craignait comme la peste - c'était de voir disparaitre sa sœur adorée. Il était terrifié d'imaginer la savoir blessée ou captive. Il devenait ce dragon incontrôlable si jamais on osait toucher ne serait-ce qu'un cheveux de sa douce Kimiko. Un simple sourire de sa part, entendre son rire enfantin et il était au paradis. C'était de cela dont il était le plus fier. Avoir fait le bonheur de sa sœur... Son amour pour sa sœur était tel qu'il se damnerait pour la protéger. Entre sa famille et sa sœur, entre sa loyauté et son amour, il ne s'était jamais posé la question. Renier une loyauté fondée, pour lui, cela était inconcevable. Mais protéger sa sœur passait par dessus absolument tout. Quant au choix, il ne savait donc pas que choisir.

Le vampire quitta la maison et la propriété avant de s'engager dans les rues de la ville. Il appréciait plus que tout ce milieu, voir les esclaves humains galoper par ici et par là. Savoir qu'à tout moment il pouvait insuffler la peur la plus terrible en leur esprit. Il en souriait. La campagne était bien trop calme. Il appréciait le silence figé, mais pas les petits oiseaux qui piaillent. Qu'on dise ce que l'on voulait de lui, il n'en avait que faire. Tout ce qui comptait était l'avis de sa soeur et de sa femme. La plus belle des fleurs éternelles. A cette pensée, le visage du vampire s'éclaira d'un sourire. Déjà il lui tardait de rentrer la retrouver...

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Comment trouvez-vous le fofo? Un soir d'un Songe d'été...
Ou l'avez vous connu? Dans les bras d'une Gargouille?

Histoire:

Devant son regard le liquide à la pure couleur carmin dansait allègrement dans un verre à pied qu'il tenait du bout des doigts. Le vampire toisait d'un air content l'être en face de lui, vampire lui aussi. Jamais il n'aurait accepté de diner avec une créature qui n'appartenait pas à son sang. L'ambiance jusqu'à lors avait été des plus conviviale. Pas vraiment joyeuse, mais légère et amusée. Juste assez pour ne pas leur donner un air de porte de prison. Non, ils souriaient tous. Son regard noir s'attarda longuement sur la jeune femme à sa gauche, son sourire était éclatant. Magnifique poupée de porcelaine aussi légère qu'une plume et aussi innocente qu'une enfant. Le sourire sur le visage du vampire s'agrandit. Faible d'esprit serait celui qui penserait cela de sa sœur. Elle? Innocente? Pas le moins du monde, la poupée était une Impératrice de la Torture, du Mal et de la Folie, le tout si tendrement dissimulé sous un visage d'ange enfantin. A la question de l'invité, le vampire le regarda un moment, posa son verre et se leva pour se diriger vers la baie vitrée.

- Je n'ai guère besoin de vous rappeler mes patronymes, nous nous connaissons depuis assez longtemps pour cela. Néanmoins, c'est par eux que notre histoire commence...

Il laissa cette courte phrase d'introduction en suspend... Et une fois la longue seconde de silence installée, il se lança dans un long monologue, celui de sa vie et de ses huit siècles d'une longue vie...

Ryuuhiko Katsuo Inoue-Maresti. Quel étrange patronyme et combinaison de noms différents. Tout était si simple. La grande famille Inoue était si puissante, si imbue d'elle-même que les autres familles prirent la jalousie comme arme et exterminèrent leur famille. Tant et si bien qu'il ne resta que deux filles et aucun enfant mâle. Le patriarche, affaibli par des années, des siècles de batailles, guerre et combats décida alors l'impensable. Offrir les deux dernières filles à d'autre famille. Renouveler le sang de ses pères, revivre le sang des Inoue. L'une fut envoyé dans ce Continent que l'on nommerait bien plus tard, Nouveau, l'autre, au cœur de cette Europe naissante. Aimi entra ainsi de force dans cette famille qui allait porter le nom de Maresti. Elle était là une femme fière de ses origines et se jura silencieusement de faire vivre la famille Inoue par la force s'il le fallait. Donnée en mariage à un fils benjamin de la famille, elle n'était déjà pas vraiment appréciée. Ses traits d'orient, sa beauté ravageuse, son étrange calme en toute situation, la vampire étonnait et inquiétait plus d'un, mais elle resta la plus loyale des femmes et enfanta d'un enfant mâle. Ainsi vit le jour Ryuuhiko. Né avec un prénom plus occidental, on s'aperçut bien vite qu'il avait les traits de ses ancêtres, aussi sa mère lui changea son nom et il devint ce qu'aujourd'hui est Ryuuhiko où dans la langue plus européenne, cela signifie "Prince Dragon". Elle avait pressenti qu'il serait tout comme sa famille l'était. Ambitieux, fier, hautain, en un mot, un véritable tyran dans l'ombre.

Et alors que le jeune vampire grandissait, Aimi lui inculqua tous ce qu'elle pouvait lui apprendre. Il grandit vite et bien, son esprit corrompu par les dires de sa mère. Mais le vampire n'était guère un être au faible esprit, il était d'une intelligence redoutable. Et alors qu'on essayait par toutes les ficelles de l'attirer vers le cœur même de la famille, pour qu'il devienne un digne représentant des Maresti, le jeune Ryuuhiko ne voyait que par sa mère et les Inoue désormais poussières. Respectant les traditions de ses ancêtres, il apprit les arts que cela soit la calligraphie ou bien le combat. Cependant, le sang européen coulait dans ses veines par son père dont il n'avait aucun amour filial et l'ambition grandit en lui comme une petite graine de mauvaise herbe. Il voulait créer quelque chose de ses mains, construire une sorte d'entreprise où des humains travailleraient comme les esclaves qu'ils étaient tous et avec cela, il gagnerait le pouvoir sur les autres vampires. L'ambition poussait le jeune Ryuuhiko à s'inventer tout un monde nouveau où le labeur serait le roi et où il serait à la tête de ce monde. Il était prit de cette même folie bien connu des Maresti. Contrairement aux autres fils de la famille, il ne voulait pas devenir roi, sa mère l'ayant parfaitement éduquer à la politique du rideau. Particulièrement apprécié dans son île natal, cela consistait à tenir les reines du pouvoir derrière une marionnette officielle. Oui, il voulait le pouvoir, mais en désirait que les atouts. Pas question de subir les inconvénients. Non, il resterait dans l'ombre du tableau.

Cent ans, puis deux cents ans passèrent et le jeune vampire, avide de connaissances, apprenait avec délectation les conseils de sa mère, le monde européen été entré depuis déjà bien des siècles dans cette période qui à sa seule évocation, fait briller mille et une étoile dans le regard machiavélique de Ryuuhiko. Le Moyen-Age. Période trouble pour le cerf, petit paysan, animal pour vampire, esclave à sa solde, mais tellement délectable pour lui. Ces comparses et lui trouvèrent l'ingéniosité des inquisiteurs mortels étonnante. Toutes ses tortures pour détruire l'hérétique. Tous ces moyens pour le faire parler. Et sous cette douleur, l'humain était prêt à dire n'importe quoi. Ô combien le jeune Ryuuhiko s'en servit à tire larigot! Ce fut à ce moment que sa mère, dans un rire magnifique le nomma Oniryuu. Le Démon Dragon. Surnom qu'il garda en l'honneur de sa mère, mais également parce qu'il lui sied si bien. En ces siècles de peste, de choléra et autres maladies qui ne touchaient guère les vampires tels que lui, il vécut très certainement les plus belles années de sa vie immortelle. Il était l'un de ces sbires, de ces tortionnaires qui trouvaient maintes excuses à vider les humains de leur précieux sang. Siècles de délectation, de tournois, de guerre où le sang coula tant et plus qu'il n'aurait jamais aimé vivre ailleurs. Sa mère lui contait pourtant si bien les légendes de ses terres orientales. Mais le jeune Ryuuhiko ne désirait que sang et pouvoir. Il n'avait que faire de l'honneur ou du respect des gens. Il bataillait pour non pas sa famille, mais pour les idéaux de celle-ci.

Il montrerait à quel point les Inoue méritaient de revivre. Il était leur descendant et il était prêt à recréer cette famille. Encore un siècle, puis deux, puis trois et enfin quatre. Le monde avait changé, les hommes avaient évolué. Il avait vu la Renaissance du Vieux Continent, la découverte du Nouveau. Il avait vu, une haine pure dans le regard, les hommes s'étendre sur les terres, s'accoupler et se multiplier. Lui qui voulait voir tout simplement cette race soumise à l'extinction. Il voulait les détruire plus que tout au monde, mais avant cela, les torturer, assouvir sa soif de sang et de torture, de cris et de douleur. Il était passé Maître esclavagiste alors que le Triangle entre l'Europe, l'Amérique et les Côtes Africaines se créait. Il en gagna de l'argent, achetant des esclaves pour quelques piastres et les revendre à prix d'or sur le marché londonien ou bien celui des nouvelles colonies américaines... Voyant son ingéniosité et son succès, Aimi se dit que peut-être, sa famille renaîtrait, mais pour cela, il fallait un deuxième héritier. Quelqu'un qui pourrait renouveler le sang des Inoue. Quelqu'un qui aiderait son premier né dans l'espoir de faire renaître sa famille aux origines orientales. Mais contre toute attente, ce ne fut pas un mâle qui naquit, mais bien un petit trésor de féminité. Âgé de six cent ans, Ryuuhiko se rendit compte qu'il avait désormais une petite sœur. Il n'était plus seul à porter ce fardeau des Inoue. Famille aux racines détruites, mais tellement présente en son cœur et désormais, c'était une petite sœur sur laquelle il veillerait comme la prunelle de ses yeux. Car oui, il l'aimait... Peut-être un peu trop.

Le vampire rendit le pouvoir au silence qui enveloppait la salle bien sombre. Il quitta la baie vitrée pour s'approcher de la table à nouveau. Dans son regard brillait l'éclatante victoire sur la famille, sa propre famille. Sa main vint caresser l'épaule de sa sœur, encore assise à la table. Oui, il n'était peut-être pas encore un vampire reconnu, mais il avait défié sa propre famille en privant les Maresti d'une fille à marier. Mais cela, leur invité ne le savait pas. Aussi reprit-il son discours, ses doigts se perdant dans la chevelure naissante, au creux de la nuque de sa sœur.

Mais le pire n'était point encore arrivé que déjà, à peine née, on prévoyait de marier sa petite sœur à l'un des Divaldo, du moins était-ce la volonté du Patriarche Maresti, enfin, pour Ryuuhiko, les doutes étaient devenus presque des certitudes... Hérésie selon Ryuuhiko qui voyait d'un très mauvais œil. Alors parce que Kimiko était du sang de Maresti, ils en feraient ce qu'ils voudraient. Son instinct familial, appuyé par le refus catégorique d'Aimi, ressurgit en Ryuuhiko. Tant et si bien qu'il l'épousa dès qu'elle fut en âge, lui, il était hors de question de laisser sa pauvre sœur dans les draps d'un autre Sang-Pur. Et ce malgré le fait qu'il voulait renouveler le sang des Inoue. Mais la voir partir dans une autre famille, non, non, cela était tout bonnement impossible. Personne ne la toucherait et jamais elle ne serait loin de son regard. Il veillerait jalousement sur elle. Elle était la seule de son sang, de sa famille, de sa vraie famille. De sœur, de confidente, d'amie, elle devint amante, aimée, femme et épouse, grâce à la faculté de dissuasion des Inoue, il était vrai que malgré le fait que la famille soit éteinte, son pouvoir résistait toujours. Aimi était passée maître dans l'art de séduire quiconque, que cela soit par les mots ou les actes. Malgré tout cela, la même année, leur mère mit fin à ses jours s'envolant dans la brise du soir. Désormais, il était là pour veiller sur Kimiko.

- Cependant, vous comprendrez que je n'ai pas voulu rester sur mes petites positions. Il me fallait plus. J'ai ouvert il y a quelques années, une usine d'équarrissage. Venez donc la visiter, il y a un panel de choix pour un esclave et puis nous avons quelques crus sanguins des plus délectables. Les Maresti on l'incroyable capacité de faire fi de toute morale. J'apprécie grandement cela et les remercie pour que cela puisse couler en mes veines. Cependant il leur manque cet amour familial pour devenir la plus puissante des familles ce qui leur permettrait de conquérir le monde. Ils ont ce génie fantastique, machiavélique, abominable que j'aime à célébrer. Les Maresti sont une grande famille... Une très grande famille. Si seulement...

Il se tut, adressa un sourire espiègle et malsain à son invité, puis il reprit son verre et le leva comme pour trinquer...

Juste une petite remarque.... Razz

Kilian n'affiche pas ouvertement son ambition concernant les Divaldo, il n'est pas fou Razz

A la limite, tu peux avoir quelque doute, mais c'est tout Very Happy

edit ! Ah et il serait bien que tu explique comment Kilian a accepter ce mariage aussi, parce que si il n'est pas d'accord, tu peux toujours courir pour épouser ta soeur Razz

Voilà, j'ai édité le dernier paragraphe pour les deux points juste avant le speech final.

On va dire que ça passe. Razz

on ne va pas pinailler, d'autant que Kilian a d'autres filles à marier.

J'ai un soucis avec tes bonus, malus par contre. Tu as cinq malus mais un seuil bonus. Ils doivent être égaux donc, choisis toi quatre autres bonus Razz

non non ma puce, faut pas qu'il soit égaux, il a le droit a autant de malus qu'il veux. ^^

mais il ne peux avoir des bonus que grace au point de malus... donc si il veux pas les points il a le droit niark

Ah ok. Oui, j'ai encore du mal avec ça SBAFF.

Bon, pour moi, c'est bon Wink

Pour moi c'est bon aussi.

Par les pouvoirs sacrés des admins, je te déclare validé.

Amuses-toi bien.

Va y avoir de l'ambiance je sens.

bienvenu!

ouais, ça va swinger chez les Maresti...remarque, ils laisseront peut être les Divaldo tranquille avec ça Ryuuhiko, le Prince Dragon aux dents pointues 249125

Ryuuhiko, le Prince Dragon aux dents pointues 249125

Je vérrouille et je déplace dans la section qui va bien :p